Awantee Teelockchund, une habitante de Grand-Gaube âgée de 74 ans, est décédée vendredi. Elle n’aura pas survécu à ses blessures après avoir été violemment agressée par sa belle-fille Preety Teelockchund, une ressortissante indienne de 33 ans, le 1ᵉʳ novembre. Le rapport de l’autopsie pratiquée par le médecin légiste de la police, le Dr Prem Chamane, a révélé qu’elle est décédée d’une «fracture avec luxation des vertèbres cervicales et lombaires». La belle-fille a été arrêtée par la CID de Grand-Gaube sous une charge d’agression mortelle d’une personne âgée.

Selon des informations policières, vers 19 h 30 le jour de l’agression, la septuagénaire regardait la télévision dans une pièce lorsque sa belle-fille, qui vit sous le même toit, lui aurait tirée sur les cheveux, l’aurait projetée au sol et frappée au dos. Elle a été transportée à l’hôpital SSRN dans un véhicule de la police. Mais comme la victime avait de sérieux problèmes à la colonne vertébrale, elle a été transférée à l’hôpital Candos où elle a subi une intervention chirurgicale au dos et a été admise à l’unité de soins intensifs.

Sudarshan Teelockchund, le fils de la victime, qui est peintre en bâtiment, nous raconte comment il a été averti de l’agression de sa mère. «J'étais sorti pour faire un travail et j’étais chez mon cousin en compagnie de mon frère. Pendant notre conversation, mon frère a reçu un appel que ma mère a été agressée.» Il a alors pris sa moto pour rentrer chez lui. «J’ai aperçu ma mère sur le sol à l’extérieur de la maison. J’ai essayé de la soulever mais elle m’a expliqué que mon épouse l’avait agressée et de faire attention de ne pas la soulever brusquement.»

Son épouse et lui, ajoute-t-il, ne sont pas en bons termes depuis décembre 2022. «Notre couple bat de l’aile depuis un moment après qu’elle a exprimé son souhait de prendre notre fils de deux ans pour retourner en Inde. Elle vit dans la maison, mais nous n’avons pas une bonne entente.» Cette dernière avait déjà agressé sa belle-mère en décembre 2022, raconte-t-il. «Elle avait été arrêtée et avait dû fournir une caution de Rs12 500 pour retrouver la liberté, mais cette fois, elle l’a tuée.» Depuis l’arrestation de son épouse, il a décidé de s’occuper de son fils unique. «J’ai le devoir de soigner mon fils malgré que sa mère s’y est opposée dans le passé. Dorénavant, il sera sous ma tutelle. J’ai l’intention de jouer mon rôle de père comme il se doit.»