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Enquête judiciaire sur la mort d’un pêcheur

Son frère maintient que Jean-Hugues Duval avait cessé de se droguer

11 janvier 2024, 11:30

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Son frère maintient que Jean-Hugues Duval avait cessé de se droguer

L’enquête judiciaire ouverte par le bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP) pour élucider les circonstances du décès du pêcheur de 53 ans, Jean-Hugues Cursley Duval, découvert mort à Saint-Brandon, le 8 novembre, a débuté devant le magistrat Prashant Bissoon hier, au tribunal de Port-Louis. À la barre des témoins, le frère de la victime, Jean Eric Jérôme Duval. Il maintient que lorsqu’il a été appelé pour identifier le corps, celui-ci présentait des blessures au visage et au dos. Il conteste le rapport de l’autopsie.

La famille Duval est représentée par Mes Mahen Saulick et Yuveer Bandhu, tandis que le DPP est représenté par Me Vignesh Ellayah. Jean Eric Jérôme Duval a été catégorique sur le fait que son frère avait cessé de prendre de la drogue depuis cinq ans et ne présentait aucun problème de santé, remettant ainsi en question le rapport du Forensic Science Laboratory (FSL) qui avait signalé la présence de substances narcotiques dans son sang. Jean Eric Jérôme Duval soutient que son défunt frère avait informé la famille, la veille de la tragédie, au téléphone, «que tout se passait bien de son côté et qu’il rentrerait à Maurice le 23 décembre 2023 ». Il a indiqué que son frère n’était pas marié et vivait avec sa mère, et qu’ils étaient souvent en contact. Il maintient que lorsqu’il a identifié le corps dans la chambre froide, celui-ci portait des caillots de sang sur le nez et le côté droit du dos. «J’ai de fortes raisons de croire que mon frère a peut-être été tué ou assassiné et que cela pourrait avoir été déguisé en mort naturelle.»

L’audience a été reportée au 16 janvier. Le médecin légiste, qui a réalisé l’autopsie, et conclu à un œdème pulmonaire, le Dr Prem Chamane, un représentant du FSL, ainsi qu’un représentant de la compagnie Raphael Fishing pour laquelle travaillait la victime, seront appelés à la barre des témoins.

Une vingtaine de témoins seront entendus cette enquête instituée à la requête de la famille du défunt.