Publicité
Sortie d’album
«Tell me who you are?» demande Maista
Par
Partager cet article
Sortie d’album
«Tell me who you are?» demande Maista
Le chanteur Maista revient sur les devants de la scène avec un EP de cinq titres intitulé «Tell me who you are?». L’opus a été lancé, hier, sur toutes les plateformes de streaming. L’album contient plusieurs titres dont «Kifer Kominal», «Reggae don’t stop», «My studio» et «Find Dem».
«I l s’agit d’un EP de reggae et de seggae en anglais et en créole. J’ai travaillé sur ces titres depuis plus de quatre ans. C’est H-2O Production qui m’a aidé à concrétiser ce projet. J’ai aussi eu l’aide de plusieurs personnes, dont des amis. Musicalement, j’ai eu le soutien du Roots Level Band alors que la chanteuse Ludmilla a fait le choeur. Cela a été un long travail de composition avec des accents de séga et de musique orientale. L’album a été ‘masterisé’ par Luis Mazzoni», explique Maista.
Avec cet album, Maista souhaite apporter une réflexion sur notre société et également faire voyager sa musique hors de nos frontières. Le chanteur, qui s’inspire de ce qu’il voit, s’interroge et avertit son public. Ainsi, avec le titre «Tell me who you are?», il se demande si certains comprennent vraiment ce qu’ils font. «Are you serious? Are you crazy?», interroge-t-il. «C’est un message à tous ceux qui cherchent à diriger le monde d’une mauvaise manière et un appel à une prise de conscience collective afin de ne pas se laisser entraîner par des leaders potentiellement mal intentionnés», explique le chanteur.
«Reggae don’t stop» parle «de la douleur du musicien. Malgré des hauts et des bas, «Reggae don’t stop», souligne Maista avant d’ajouter «le travail devient difficile à Maurice. On dirait que la bonne musique n’a plus sa place. Comme disait Kaya, “nou pran bon pou pa bon ek bann pa bon pou bon».
Avec «Kifer Kominal», Maista tire la sonnette d’alarme: «la beauté intérieure de notre île est menacée». Pour lui, il n’y a qu’une communauté à Maurice et c’est la communauté mauricienne. Le chanteur est préoccupé par le fait qu’en 2023, le communalisme soit aussi présent. «Le communalisme est un virus. Il est passager mais si pa pran li kont, li vinn enn maladi.»
À travers le titre «My Studio» c’est une autre préoccupation qui agite le chanteur, celle du monde virtuel, qui prend de plus en plus d’ampleur. «Le contact humain est menacé», interpelle-t-il. Enfin avec «Find Dem», Maista met en avant la responsabilité et l’irresponsabilité collectives. «Quand nous voyons quelque chose de mauvais, on préfère garder le silence. Notre silence nous rend directement complice et nous en paierons tous le prix», souligne-t-il.
Le chanteur nous donne rendez-vous le 30 décembre, soit le jour de son anniversaire, pour une soirée «bring your own» au Jam’in à Petite-Rivière. Une contribution de Rs 300 sera demandée.
Publicité
Les plus récents