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Meurtre de Noorezah Abdoolah
Témoignages contradictoires de sa fille et de son petit ami
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Meurtre de Noorezah Abdoolah
Témoignages contradictoires de sa fille et de son petit ami
Ce crime a choqué le public, qui essaie de comprendre ce qui a bien pu se passer… La MCIT Nord continue pour le moment d’enquêter dans le cadre du meurtre tragique de Noorezah Abdoolah, une assistante de santé. Les limiers, sous la direction de l’ASP Seebaruth, se heurtent à des témoignages contradictoires de la fille de la victime, une adolescente de 14 ans, et de son petit ami de 16 ans, qui semblent détenir des informations clés sur les événements survenus ce jour-là...
Le vendredi 4 octobre, les enquêteurs ont procédé à des interrogatoires séparés des deux jeunes. Le collégien de 16 ans, accusé de meurtre, a relaté qu’il aurait rejoint la jeune fille chez elle ce jour-là. D’après ses dires, alors qu’ils discutaient tranquillement sur le canapé, la mère de l’adolescente est soudainement apparue. En état de panique, il aurait alors maîtrisé Noorezah Abdoolah en lui «bloquant» le cou pour l’empêcher de respirer, affirmant qu’il n’avait pas l’intention de commettre un acte aussi violent et encore moins de la tuer. Pour sa part, l’adolescente a nié entretenir une relation sérieuse avec lui, affirmant qu’elle avait un autre copain. Son témoignage, jugé flou par les enquêteurs, semble s’efforcer de concorder avec celui du suspect. Ce silence pourrait être interprété comme une tentative de dissimuler des informations cruciales pour l’enquête ou de protéger son «ami», selon les enquêteurs.
Les policiers s’interrogent sur les raisons de son comportement, se demandant si elle détient des éléments qui pourraient éclaircir les circonstances de ce meurtre. Malgré leurs déclarations, les enquêteurs ordonneront un examen médical et psychologique pour déterminer le niveau de discernement des adolescents dans un deuxième temps. Le Dr Sudesh Kumar Gungadin, médecin légiste, sera chargé de cette évaluation qui se fera dans les jours à venir.
Parallèlement, les enquêteurs scrutent les téléphones portables des adolescents pour tenter de déceler des indices sur leur relation. De plus, l’enquête initiale conduite par la CID Metropolitan North avait identifié deux suspects – des sans domicile fixe – repérés par les caméras de surveillance lors d’une visite chez la victime le 28 septembre. Ces derniers auraient exigé une somme d’argent de la défunte, prétendant qu’un certain Yousouf leur devait Rs 10 000. Le mari de la victime a exprimé son indignation face à cette demande : «Samdi pase zot ti vinn rod Rs 10 000 ar mo madam.» Les témoignages de voisins confirmaient au début la présence de ces deux individus dans le quartier, alimentant les inquiétudes autour des motifs de ce meurtre. Alors que l’enquête se poursuit, la MCIT Nord reste déterminée à percer le mystère et à découvrir la vérité derrière ces événements tragiques.
La CDU voulait sauver la relation tendue mère-fille
Les relations entre Nooreza Abdoolah et fille de 14 ans étaient tendues. Selon nos renseignements, l’adolescente n’écoutait plus sa mère et cette dernière ne voyait pas d’un bon oeil les fréquentations de celle-ci. L’adolescente était constamment au téléphone et sa mère aurait découvert qu’elle envoyait des messages à différents copains. Nooreza Abdoolah avait décidé de reprendre le contrôle de la situation et s’était rendue à la Child Development Unit (CDU). Un psychologue avait été mis à leur disposition pour rapprocher mère et fille, qui ne se parlaient plus. La fille était qualifiée par la CDU de «child with difficult behaviour». Après cinq à six séances, elles avaient tout de même recommencé à se parler.
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