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Montant de Rs 63 millions
Trafic de drogue la Réunion-Maurice : le suspect coureur peut être libéré si…
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Montant de Rs 63 millions
Trafic de drogue la Réunion-Maurice : le suspect coureur peut être libéré si…
(Photo d'illustration)
«Dans l’éventualité où aucune accusation formelle ne soit portée contre le requérant avant le 10 juillet de cette année sans raisons satisfaisantes, le suspect sera libéré sous caution.» La magistrate Zeenat Cassamally de la Bail and Remand Court a imposé le 24 avril deux cautions de Rs 350 000 chacune et la signature d’une reconnaissance de dette de Rs 7 millions à Jacques Damien Coureur qui est accusé de trafic de drogue d’une valeur de Rs 63 millions.
Il ressort du témoignage de l’enquêteur, le sergent Tapsee, qu’une opération a été mise en place le 1er juillet 2021 par la brigade de lutte contre la drogue, l’escadron d’hélicoptères de la police et la National Coast Guard suite à une information reçue sur l’importation de cannabis de La Réunion vers Maurice via la mer. Un speed boat a été repéré par l’hélicoptère se dirigeant vers la plage de La Prairie avec quatre occupants. Trois d’entre eux ont sauté à l’eau après avoir jeté huit sacs à la mer alors que Jacques Damien Coureur poursuivait son chemin avec le hors-bord vers la plage de La Prairie où il a été intercepté. Confronté aux sacs sortis de l’eau, dans lesquels la police a trouvé des colis contenant des feuilles soupçonnées d’être du cannabis, il a admis qu’il était allé chercher du cannabis à La Réunion contre rémunération.
Selon le témoignage de l’enquêteur, le poids total de la drogue après examen par le laboratoire médico-légal est de 63,03 kg, d’une une valeur de Rs 63 305 000. Cependant, l’enquêteur a mentionné que Jacques Damien Coureur a été arrêté le 1er juillet 2021, que l’affaire est complexe et qu’une demande de facture détaillée d’un téléphone a été faite, mais il n’a pas précisé sur quel téléphone et sa pertinence dans le cas du demandeur alors que l’enquête ait été retardée en raison du Covid-19. «L’enquête a été clôturée fin février 2024 et le dossier a été transmis au bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP) le 1er mars de cette année», a précisé le témoin.
Après avoir écouté son témoignage, la cour a noté que l’enquêteur a déclaré que le bureau du DPP avait conseillé de diviser l’affaire en deux parties car l’un des suspects est toujours en fuite. «Il est pertinent de noter que rien n’indique quand une accusation formelle sera déposée contre le demandeur», a conclu la magistrate.
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