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Festival Anou Mont Lor Lasenn

Trois Jours pour célébrer Dev Virahsawmy

25 juillet 2024, 18:00

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Trois Jours pour célébrer Dev Virahsawmy

Du 23 au 25 juillet, l’Auditorium Octave Wiehe de l’Université de Maurice accueille la première édition du festival Anou Mont Lor Lasenn, un hommage vibrant à Dev Virahsawmy, figure emblématique de la promotion du kreol morisien. Cet événement, organisé par le Theatre, Film & Performing Arts Lab de l’université, avec la Creole Speaking Union, a mis en scène quatre pièces inspirées par les œuvres de ce grand auteur.

La lecturer Yannick Bosquet, dans son discours d’ouverture, a évoqué la possibilité de pérenniser ce festival avec une deuxième édition. Parmi les personnalités présentes figuraient le vice-président de la République, Eddy Boisezon, et Loga Virahsawmy, l’épouse de Dev Virahsawmy, ainsi que de nombreux amateurs de la langue créole.

Christina Chan-Meetoo, co-coordinatrice du Theatre, Film & Performing Arts Lab, a souligné que cette nouvelle structure vise à développer des projets à long terme, y compris des formations diplômantes en arts de la scène. «Le festival Anou Mont Lor Lasenn est une première étape dans notre engagement à promouvoir les talents locaux et à offrir une plateforme pour l’expression artistique.»

Les quatre pièces présentées ont magnifiquement illustré l’impact de l’œuvre de Dev Virahsawmy sur la culture créole, abordant des thèmes variés et révélant les richesses et les défis de la société mauricienne. Ce festival a été non seulement une célébration de la langue et de la culture créoles, mais aussi un hommage à un auteur qui a laissé une marque indélébile sur la littérature mauricienne. Hier, la scène a été animée par des slameurs et rappeurs talentueux tels que Milan de Numéro Enn, Lionel Lajoie, Lafleur Malade Pouvalen Pareanen, et Émilie Antoinette avec Yannick Bosquet en voix off. Le public a été captivé par la qualité oratoire des artistes et le spectacle Bouke Larkansiel. Cette célébration culturelle se termine aujourd’hui.

Gaston Valayden a repris la pièce emblématique Li, cette fois-ci sans censure.