Une requête anonyme a été reçue par la Child Development Unit (CDU) de la division Ouest concernant une enfant de quatre ans non déclarée par ses parents qui habitent à Palma. La préposée de la CDU a déposé une plainte pour maltraitance d’enfant au poste de police de Quatre-Bornes, mercredi. Elle a expliqué qu’elle s’est rendue dans une maison au Block NHDC de Palma chez le couple indiqué. Elle était accompagnée de deux policiers et ils ont constaté les conditions dans lesquelles vit la fillette de quatre ans.

Elle a averti le père de la petite, un homme âgé de 46 ans, de l’ordre de la Cour pour lui retirer la garde de sa fille. Elle lui a dit que l’enfant est en danger si elle continue à vivre sous son toit. Il n’a pas résisté à ce que l’enfant soit prise en charge par la CDU. Celle-ci a été admise à l’hôpital dans un premier temps pour sa sécurité et pour un examen médical. Après quelques jours, elle sera placée dans un shelter.

Selon les informations reçues sur le terrain par la préposée de la CDU et les policiers, les parents ne sont pas prêts à assumer leur responsabilité envers leur enfant. Ils sont des toxicomanes et n’ont pas déclaré l’enfant à l’état civil. Donc, celle-ci n’est pas admise dans un établissement scolaire et s’est repliée sur elle-même. Après que l’enfant a passé des examens médicaux, les médecins ont constaté qu’elle avait de vieilles blessures ressemblant à des marques de coupures faites avec un couteau sur tout le corps.

Les policiers ont l’intention d’interroger les parents afin de connaître l’origine de ces marques. Un psychologue s’occupe de la petite pour qu’elle puisse s’exprimer sur les actes de violence dont elle aurait été victime. Les policiers et les officiers de la CDU veulent comprendre l’historique de cette famille et ce qui cloche. C’est pour cela que l’officier a porté plainte contre les parents pour maltraitance sur enfant en bas âge et en situation de danger.

La CDU a demandé à la police d’ouvrir une enquête pour avoir la version des parents. Par ailleurs, une enquête a été ouverte par le ministère et un soutien est apporté à l’enfant qui paraîtrait traumatisée. Une source soutient que quand elle sera remise de cette phase, des démarches seront entamées au niveau du ministère de l’Égalité des genres pour qu’elle soit admise dans une école.