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Importation de Rs 300 m de cannabis
Un deuxième skipper recherché par l’ADSU
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Importation de Rs 300 m de cannabis
Un deuxième skipper recherché par l’ADSU
Le démantèlement du réseau de trafic de cannabis, dont une cargaison de 200 kg saisie en haute mer, le 12 août et évaluée à Rs 300 millions, est loin d’être terminé. Après l’arrestation, le samedi 28 septembre, de Mooroogen Jootun, un skipper de Cap-Malheureux, alors qu’il se rendait à la clinique Wellkin pour des soins, les enquêteurs de l’Anti-Drug and Smuggling Unit (ADSU) recherchent un deuxième skipper impliqué dans cette importation. La brigade antidrogue s’interroge sur le rôle d’Umayr Mudhoo, un des suspects arrêtés au début de l’affaire, soupçonnant qu’il a agi prudemment en employant deux skippers et un mécanicien pour garantir un trajet sans accroc. Ils pensent qu’il pourrait être la pièce maîtresse de cette importante importation, ayant orchestré l’opération pour que la marchandise arrive à bon port.
Toutefois, les autorités mauriciennes ont su faire preuve d’astuce et déjouer ses plans. En examinant le schéma de cette importation, la police soupçonne que ce réseau avait bien planifié son coup, chaque membre ayant une responsabilité précise. On suspecte qu’Umayr Mudhoo ne faisait pas les choses à moitié, avec deux skippers et un mécanicien à bord. Le bateau appartenant à son épouse augmentait leurs chances de passer inaperçus. Son stratagème était simple : si un skipper était fatigué, l’autre prendrait le relais. Avoir deux skippers permettait d’assurer un itinéraire continu tandis qu’un mécanicien, en l’occurrence, Vashisht Ramsurrun, était présent pour assurer le dépannage en cas d’avarie ou de panne de moteur.
Mohammad Muzammil Raman Beedessy, coiffeur, arrêté également, aurait effectué un précédent trajet à La Réunion pour vérifier la qualité de la marchandise. L’épouse d’Umayr Mudhoo, Rukaan Batchameah, disposait de l’atout principal : la vedette lui appartenant leur permettait de faire entrer de grandes quantités de cannabis. La police soupçonne aussi qu’ils auraient conclu un pacte en cas d’arrestation. Il aurait été question de brûler le bateau pour ne laisser aucune trace, les suspects prenant leur responsabilité devant la justice tandis que Rukaan Batchameah se ferait passer pour l’épouse parfaite et au courant de rien. La Customs Anti-Narcotics Section et la Crime Intelligence Unit, dirigée par l’ASP Mooniaruth, ont réussi à déjouer cette opération mais l’enquête reste ouverte et nécessite des éclaircissements supplémentaires.
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