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House of digital art

Un festival pour faire de nous de bons vivants

21 mai 2025, 16:00

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Un festival pour faire de nous de bons vivants

Célébrer les actions locales en faveur de la planète. Qu’elles soient l’œuvre de citoyens «en éveil» ou d’entreprises qui ont décidé de se mettre au vert. Le Festival du Vivant, mis en place par le groupe Rogers et ses partenaires, aura lieu le vendredi 23 et le samedi 24 mai à la House of Digital Art, à Port-Louis. Un week-end pour donner des idées à tous ceux qui ont envie de respirer, de consommer, de se soigner, ou tout simplement d’exister autrement.

«Montrer comment une révolution douce s’opère.» Astrid Dalais, de la House of Digital Art, détaille avec enthousiasme le principe du Festival du Vivant. Deux jours – le vendredi 23 mai et le samedi 24 mai – pour revenir à la source de pratiques traditionnelles forgées par l’expérience et le bon sens. Un week-end pour prendre la mesure des actions concrètes qui sont mises en œuvre au quotidien près de chez nous, à la fois par des citoyens et des entreprises. Alors que l’Unesco nous invite à marquer, demain, la Journée internationale de la diversité biologique. Suivie, début juin, de la conférence des Nations unies sur les océans de 2025.

620 x 330 (39).png L’Ebony Forest sera également à l’honneur.

Le Festival du Vivant se tiendra à la House of Digital Art, rue Edith Cavell, à Port-Louis. Vendredi et samedi, ce sera comme un poumon vert dans la capitale. À l’ombre des immeubles, des permaculteurs vont montrer leurs techniques d’agriculture respectueuses de leur environnement. «On ne les connaît pas assez. Le but est de présenter leurs initiatives de manière facile à comprendre. Pour des engagements faciles à prendre», précise Astrid Dalais.

«Plus qu’un festival, c’est un éveil», annonce l’affiche du festival qui place l’emblématique Pieter Both et les Terres de Couleurs, sur fond rose. Du rose pour symboliser la biodiversité. «C’est l’une des plus anciennes couleurs découvertes dans des sédiments en Mauritanie», explique Astrid Dalais.

De quoi donner le ton à un festival qui mêle les sciences, les arts et l’écologie. Une formule qui va réunir des scientifiques, des artistes, des penseurs, des éducateurs, des ONG, et de simples curieux, «invités à se retrouver parce qu’il y a urgence écologique. À Maurice, il y a des espèces qui ont déjà disparu, d’autres sont en voie d’extinction. C’est le besoin d’agir sans tarder qui nous a poussés à nous demander comment nous pouvons rejoindre le mouvement des scientifiques qui tirent la sonnette d’alarme. Ensemble, nous pouvons trouver comment chacun de nous peut agir au quotidien. Souvent, on ne sait pas comment faire».

Untitled design.png La reforestation des mangroves avec Sov Lanatir sera expliquée aux visiteurs.

Premier pas de ce plan d’action : faire tomber les barrières entre l’homme et la nature. «L’homme fait partie de la nature. Tout est vivant autour de nous. Le vivant, c’est aussi le patrimoine, l’histoire, la mémoire, les arts, les langages, les traditions», rappelle Astrid Dalais.

Le Festival du Vivant s’articule autour de cinq piliers (voir programme). L’un des points d’orgue, selon Astrid Dalais, c’est le partenariat avec La Route des Plantes, le Chant des Forêts, un projet collectif qui cherche à «référencer les acteurs du végétal dans la région océan Indien». Cela va des artisans aux artistes, en passant par les «gardiens de mémoire». Move for Art est l’expert culturel pour La Route des Plantes, le Chant des Forêts à Maurice. «Nous avons recensé une quarantaine de personnes qui travaillent le végétal. Parmi eux : Gervais Lamarque, l’un des derniers piroguiers, Shakti Callikan pour ses recherches sur les propriétés des sols, le Mauritius Herbarium à Réduit, Jay Mootoosamy, le tisanier. La même chose est en cours à La Réunion et à Madagascar.»

620 x 330 (38).png Domi Sanji, de la «Tana Design Week», sera l'un des intervenants du festival.

Autre temps fort : écouter Domi Sanji de la Tana Design Week parler du design végétal. Domi Sanji mettra des mots sur «comment l’art rencontre l’artisanat». Dans la foulée, les organisateurs du festival ont rencontré, par exemple, des personnes qui font du tissage de fibre de bananier. «Cela pourrait revenir dans notre quotidien, dans la manière de nous abriter ou de manger, au lieu de consommer autant de plastique et de matières à usage unique», propose Astrid Dalais.

Parler de sciences, d’arts et d’écologie n’interdit pas d’avoir un brin de philosophie. Le mot d’accueil sera dit par Anouchka Sooriamoorty, qui travaille au développement de la pensée philosophique dans le monde professionnel. Elle partagera sa vision du vivant, des océans et du végétal, en expliquant ce qu’elle attend de ce festival. Elle reviendra à la fin pour une conclusion critique.

C’est le groupe Rogers qui a impulsé l’initiative du Festival du Vivant, qui fait partie de l’engagement de l’entreprise en faveur de la durabilité. Le festival a été mis en place en collaboration avec la House of Digital Art et Odysseo. Rogers participera officiellement à la Conférence des Nations unies sur les océans à Nice, du 9 au 13 juin.

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