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Nouvelles recrues
Un haut gradé de l’école de police critiqué
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Nouvelles recrues
Un haut gradé de l’école de police critiqué
Les nouvelles recrues de la police mauricienne ont récemment été confrontées à des conditions difficiles, suscitant des préoccupations parmi leurs proches. Un événement marquant a été l’ordre émanant d’un haut gradé les obligeant à marcher sans protection sur une distance de 1,5 km de la Police Training School (PTS) de Vacoas pour récupérer leur nourriture, malgré un arrangement préalable pour qu’ils puissent la recevoir dans leurs casernes à la Special Mobile Force (SMF).
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase a été le passage en alerte III du cyclone Eleanor. Ce jour-là, alors que des arrangements spéciaux avaient été faits parmi les recrues pour qu’ils puissent avoir leur repas dans le confort des casernes de la SMF, un ordre du haut gradé a modifié les plans, les obligeant à se rendre à la PTS de Vacoas. Ils ont été forcés à marcher sur une distance de 1,5 km, et cette décision a été particulièrement critiquée par les proches de ces jeunes qui ont rejoint les rangs de la force policière il y a peu de temps. Ils dénoncent certaines pratiques du haut gradé, soulignant l’absence de considération pour la sécurité et le bien-être des nouvelles recrues, en particulier pendant des conditions météorologiques difficiles.
«Li vré ki zot bizin fer bann training intansif, mé zot pankor gagn sa nosyon la. Si ti ariv zot enn maler sa moma-la, ki sanla ki ti pou reponn?», se demande un parent. Ce qui s’est passé durant le cyclone ne serait que le sommet de l’iceberg, nous fait comprendre un autre proche, car les recrues font face à d’autres persécutions durant leur séjour. Parmi celles-ci, il y a le fait de recevoir de la nourriture qui contient souvent des insectes. «Zot dir si bebet-la vivan, less li alé, si linn mor, manz li.»
Cependant, un ancien haut gradé qui a formé des recrues pendant longtemps soutient que cela est fait dans le but de les renforcer. «Faire partie de la force policière demande beaucoup de motivation et d’amour. Si on n’a pas d’amour pour ce métier, on ne pourra pas le faire. Ce n’est pas un travail assis dans un bureau ; ils doivent marcher dans les inondations, aller sortir des personnes mortes dans les rivières et des caves. Ils doivent aller dans les bois pour rechercher des corps en décomposition ; ils doivent être prêts à tout», explique-t-il. Une autre source au niveau des Headquarters affirme ne pas être au courant de ce cas, mais avance que c’est tout à fait normal.
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