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Reconstitution à Camp-Yoloff
Un haut gradé essaie d’intimider les photographes de presse
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Reconstitution à Camp-Yoloff
Un haut gradé essaie d’intimider les photographes de presse
Police et suspects se sont retrouvés, hier, sur les lieux où une bagarre au sabre a coûté la vie à Goolam Khodabux.
Les huit suspects impliqués dans la rixe, qui a éclaté à Camp-Yoloff et qui a coûté la vie à Goolam Khodabux, 60 ans, ont participé à une reconstitution des faits, mercredi matin, sous forte escorte policière. Un haut gradé de la police s’est montré désobligeant envers les journalistes et en particulier à l’encontre des photographes de presse présents.
Issa Bacsoo, 31 ans, Julien Kenwell Marie, alias Songo, 28 ans, Sharaad Usamah Kurmally, 23 ans, Nadhir Khan Chetty, 31 ans, Meraj Bageerutty, 32 ans, fiché à la police, Nawfal Khodabaccus, 28 ans, Nasif Hossenboccus, 25 ans, et Nadeem Bheekhun, 30 ans, ont reconstitué le fil de ces tragiques évènements.
C’est le portable égaré de Songo, qui a été l’élément déclencheur de cette violence. Nadhir Khan Chetty aurait contacté Issa Bacsoo pour régler l’affaire. Issa Bacsoo, qui apprécierait beaucoup Songo, aurait décidé de prendre les choses en main et la situation a dégénéré. Sur les images des caméras de Safe City, les enquêteurs ont vu trois membres du gang Bacsoo arriver sur deux motos pendant qu’une voiture noire s’est arrêtée devant eux, avec à son bord, Goolam Khodabux, son fils et son gendre. Les deux gangs étaient armés.
Les enquêteurs pensent que ce vol de portable aurait pour toile de fond une histoire de drogue. Le fils de Goolam Khodabux, 35 ans, est toujours hospitalisé et a subi une intervention chirurgicale. Son état de santé est jugé sérieux.
Lors de l’exercice de reconstitution des faits, un assistant commissaire de police, impoli, a tenté d’intimider les journalistes présents et en particulier les photographes de presse. Il aurait même menacé de faire une entrée à la police pour obstruction alors que les photographes de presse ne se trouvaient pas dans l’angle où les éléments du Scene of Crime Office prenaient des photos pour compiler leur dossier à charge, qui sera ensuite produit en cour.
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