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Baie-du-Tombeau
Un instructeur de muay thaï fait fuir un voleur
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Baie-du-Tombeau
Un instructeur de muay thaï fait fuir un voleur
Les images du voleur, armé d’une machette, ont été relayées sur le portable de l’épouse de l’instructeur de muay thaï.
C’était le dimanche 18 août. Un instructeur de muay thaï italien âgé de 47 ans, résidant à Maurice depuis deux ans, a été confronté à une situation peu commode. Il a surpris un voleur dans son jardin, à Baie-du-Tombeau. Les images de l’incident ont été envoyées à la femme via son téléphone portable, alertant ainsi le couple.
Le quadragénaire, initialement sur le chemin de retour, a réagi rapidement après avoir été informé par son épouse que quelqu’un s’introduisait dans leur propriété. Ce père d’un petit enfant est rentré en urgence et a trouvé le voleur qui tentait de s’enfuir. Nullement effrayé, l’expert en arts martiaux a pris le suspect en chasse. «Il tenait une machette dans les mains, et je me suis précipité derrière lui pour le neutraliser. Je ne voulais pas mettre ma famille en danger. J’étais déterminé à le capturer et à le remettre aux autorités. J’ai réussi à éviter ses coups de machette et à esquiver ses attaques», a-t-il déclaré.
Lors de sa poursuite, l’instructeur a traversé une boutique. Bien qu’il ait demandé l’aide de ceux qui s’y trouvaient pour capturer le voleur, ils n’ont pu lui être d’une grande aide. Finalement, des policiers de Baie-du-Tombeau se sont lancés à la poursuite du malfrat, mais celui-ci a réussi à échapper aux forces de l’ordre en abandonnant son sac contenant la machette mais aussi une hache. À hier, il était toujours recherché.
En attendant, l’habitant de Baie-du-Tombeau prend des mesures pour sécuriser son jardin et installer des barrières afin d’éviter de futurs incidents. Il exprime son inquiétude pour la sécurité des habitants du Morcellement Swan, où des comportements inquiétants liés à la drogue sont observés. «Je souhaite que ce voleur soit arrêté rapidement. Les résidents de notre quartier vivent dans la peur, surtout avec les problèmes de drogue visibles dans la zone, avec des seringues que je dois ramasser toute la journée devant le campement. Nous devons faire en sorte que notre communauté reste un endroit sûr.»
La Central Investigation Division d’Abercrombie continue d’enquêter.
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