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Accident à morcellement St-André

Un motocycliste grièvement blessé décède après deux mois

25 juin 2024, 10:00

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Un motocycliste grièvement blessé décède après deux mois

Plus de deux mois après son accident de moto, Farhan Bughel a poussé son dernier soupir, samedi, à l’hôpital sir Seewoosagur Ramgoolam National (SSRN), où il avait été admis à trois reprises depuis. Ce jeune homme de 24 ans était un habitant de Damree Lane, Upper-Vale.

L’accident qui lui a coûté la vie s’est produit le 11 avril, sur la route principale, à Morcellement St-André. Les véhicules impliqués sont une voiture conduite par un jeune de 27 ans, qui habite de Roche-Bois, et la moto était pilotée par Farhan Bughel, qui exerçait comme électricien. Grièvement blessé, ce dernier a été transporté à l’hôpital SSRN par des volontaires alors que les véhicules accidentés ont été envoyés au poste de police de Plaine-des-Papayes.

D’abord admis à l’unité des soins intensifs de l’hôpital SSRN, Farhan Bughel a ensuite été transféré à celle de l’hôpital Dr A. G. Jeetoo. Le 29 mai, il a, de nouveau, été envoyé à l’hôpital SSRN. Le 7 juin, le jeune électricien a été autorisé à rentrer chez lui. Le 21 juin, Farhan Bughel est retourné à l’hôpital SSRN où il a été une nouvelle fois admis. Mais son état s’est détérioré et il est mort samedi. Son cadavre a été référé au Dr Prem Chamane, médecin légiste, qui a pratiqué l’autopsie dimanche. La cause du décès a été attribuée à une septicémie. Le corps de Farhan Bughel a été remis à ses proches.

Nazimah Bhugel, maman du jeune Farhan Bughel, raconte qu’il était sorti, le 11 avril, pour s’acheter un casque de moto à Rs 1 500 dans un magasin et que c’est en s’y rendant qu’il a eu un accident. «Il devait se fiancer à l’occasion de la fête Eid, le 11 avril, mais n’a pu le faire.» Son fils, ajoute-telle, avait commencé à faire construire sa maison à l’étage de la maison familiale vu qu’il avait la ferme intention de se marier. «Sa fiancée est très affectée par cette disparition. Ils étaient très amoureux et rêvaient d’un bel avenir commun. Le destin n’a pas exaucé leur voeu.»