Un nouveau projet, intitulé Advancing the Agriculture, Water and Energy Pipeline, with Increased Awareness of Key Stakeholders and Strengthening Capacities of the National Designated Authorities (NDA) and Direct Access Applicants in the Republic of Mauritius, a été officiellement lancé à Maurice. Ce programme ambitieux vise à soutenir les efforts du pays en matière d’adaptation et d’atténuation climatique, notamment dans les secteurs clés de l’agriculture, de l’eau et de l’énergie.

La contribution de l'Union européenne, à hauteur de 749 489 USD, soutient des projets d’adaptation et d’atténuation climatique, principalement dans les secteurs de l’agriculture, de l’eau et de l’énergie à Maurice. Le projet, géré par la FAO, vise à renforcer les capacités institutionnelles, élaborer des stratégies et préparer des notes conceptuelles afin d'accéder aux fonds du Fonds vert pour le climat (GCF). D'une durée de 20 mois, il comprend des activités de formation, de planification et de partage de connaissances.

Le ministre de l’Agro-Industrie, de la sécurité alimentaire, de l’économie bleue et des pêches vise à renforcer la résilience de l’île face au changement climatique. Doté de 749 489 dollars américains, ce projet de 20 mois, débutant en mai 2025, cible l’agriculture, l’eau et l’énergie, des secteurs étroitement liés. Il ambitionne d’accroître la capacité institutionnelle et la gouvernance afin d’élaborer des actions climatiques à long terme, tout en impliquant activement les parties prenantes, notamment les femmes et les communautés locales. Le ministre a souligné l’urgence d’adopter des solutions intégrées pour faire face aux défis environnementaux, économiques et démographiques. Il a exprimé sa gratitude envers la FAO, le Fonds vert pour le climat et tous les partenaires, en insistant sur l’importance de la participation nationale pour garantir le succès de cette initiative essentielle à la durabilité et au développement inclusif de Maurice.

Selon Dr Mbuli Charles Boliko, représentant de la FAO à Madagascar, ce projet vise à renforcer la capacité nationale à accéder aux financements climatiques et à les utiliser efficacement. Il prépare le pays en structurant ses institutions et en impliquant tous les acteurs, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’énergie, de l’eau et de la gestion marine, avec des initiatives telles que le programme «Un océan responsable». Soutenu par le Fonds vert pour le climat et la FAO, ce projet promeut une approche participative, transparente et adaptée aux enjeux locaux, afin d’assurer une gestion efficace des financements et de favoriser un développement durable face aux défis climatiques.

Interview d'Arvin Boolell

Le ministre de l’Agro-Industrie, de la sécurité alimentaire, de l’économie bleue et des pêches a souligné que, bien que les fonds pour le développement climatique soient disponibles, leur accès exige une capacité nationale renforcée. Il a insisté sur l’importance de préparer le pays à utiliser ces ressources efficacement, en structurant les institutions et en mobilisant tous les acteurs — secteur privé, société civile et universités. Le projet en cours vise à doter Maurice des compétences nécessaires pour transformer ses ambitions en actions concrètes, notamment dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie et de la gestion marine, avec une attention particulière portée à l’initiative «Un océan responsable». Le ministre a également évoqué la synergie entre technologie et environnement, tout en soulignant la nécessité de préserver la biodiversité marine. La collaboration avec le Fonds vert pour le climat et la FAO est, selon lui, essentielle pour garantir le succès de ces initiatives.