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Secondaire privé
Un nouveau syndicat pour répondre aux défis éducatifs
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Secondaire privé
Un nouveau syndicat pour répondre aux défis éducatifs
L’exécutif de la Private Secondary Schools Rectors, Deputy Rectors and Senior Educators Union, lors de sa conférence de presse, hier.
La Private Secondary Schools Rectors, Deputy Rectors and Senior Educators Union a tenu sa première conférence de presse à l’hôtel St-Georges, hier. Ce nouveau syndicat, porté par Vishal Paupiah, le président, et Ivor Tan Yan, le négociateur, se veut être un acteur dans l’éducation secondaire privée, qui, jusqu’à présent, manquait d’un cadre officiel pour défendre ses intérêts et contribuer aux réformes éducatives, selon son président.
Les écoles secondaires privées jouent un rôle clé dans l’éducation et la formation des jeunes et pourtant, leurs dirigeants se sont souvent retrouvés sans plateforme pour exprimer leurs préoccupations ou partager leur expertise, déclare d’emblée Vishal Paupiah. «Notre objectif est de devenir une force motrice capable de moderniser le système éducatif et de relever les défis spécifiques de l’éducation privée», explique-t-il. Pour ce faire, le syndicat prévoit de mettre en place des groupes de travail, une plateforme d’échanges d’idées, afin de soumettre des propositions concrètes au ministère de l’Éducation.
Selon Ivor Tan Yan, la nécessité de ce syndicat découle des difficultés croissantes rencontrées par les recteurs et enseignants durant les dix dernières années. «Ils ont dû gérer des projets imposés sans consultation, souvent sans budget, ni personnel adéquat. Les exigences du Quality Assurance Department étaient souvent éloignées des réalités du terrain.» Ces contraintes, combinées à un manque de dialogue structuré avec le ministère, ont renforcé le besoin d’une voix collective.
L’ambition du syndicat ne se limite pas à défendre les intérêts de ses membres: il aspire également à jouer un rôle actif dans la transformation du système éducatif mauricien. «Nous voulons collaborer avec toutes les parties prenantes : le ministère, les parents et même des organisations internationales, pour bâtir un écosystème éducatif inclusif, innovant et performant», souligne Vishal Paupiah. Les membres du syndicat, quant à eux, sont appelés à participer activement à cette démarche. Le message est clair : «Unissons nos forces pour transformer nos ambitions en réalisations concrètes. Ensemble, nous ferons de l’éducation privée une véritable force de changement pour Maurice.»
Avec l’engagement affiché par le ministre actuel, issu des rangs des travailleurs représentés par le syndicat, les membres espèrent des réformes significatives d’ici 2025. «Nous sommes confiants que le ministre prêtera une oreille attentive à nos propositions», affirme Ivor Tan Yan. Des projets ambitieux sont en cours d’élaboration, avec l’objectif de répondre aux défis actuels par des solutions rigoureusement étudiées et accompagnées de plans d’action concrets. Vimal Ghoorun, le secrétaire de l’organisation, a expliqué que le syndicat, dont la première assemblée générale a eu lieu le 25 juillet dernier, et qui a été enregistré en novembre, sera au-devant de la scène pour répondre aux défis du système éducatif.
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