La semaine du 22 au 26 janvier a été perturbée par le mauvais temps qui a contraint de nombreux travailleurs à rester chez eux. Si dans le secteur public, la décision du gouvernement a été d’accorder un congé forcé le mardi 23 janvier, en revanche, les employés du secteur privé ont dû se rendre sur leur lieu de travail ou encore faire du télétravail.

Avec le beau temps qui a prévalu hier, la reprise s’est faite normalement. Si certains fonctionnaires (de foi hindoue) ont bénéficié de deux heures de permission, lundi, et tous les fonctionnaires d’un jour de congé forcé, mardi, ainsi qu’un jour de repos en raison du Cavadee jeudi, il n’y a pas eu d’absences anormales dans le secteur public hier. D’habitude, nous a expliqué un haut fonctionnaire, certains de ceux qui ont célébré le Cavadee avaient déjà opté pour un local leave. Il y a eu un taux de présence normal, soit plus de 90 % de fonctionnaires présents au travail. Comme d’habitude, certains avaient prévu de faire le pont hier et avaient déjà pris un jour de congé. Ce sera aussi le cas la semaine prochaine car le jeudi 1er février est férié. Pour ce qui est des congés de maladie, il y a peu de demandes car les sick leaves non pris sont remboursables. Il ajoute : «Nous sommes au premier mois de l’année et il n’y a pas d’employés qui vont prendre un congé inutile car il y a encore 11 mois avant que 2024 se termine.»

Dans le secteur privé, le rythme a également été normal. Il faut aussi se rappeler que dans ce secteur, environ 50 % des local leaves sont souvent imposés par le patronat. Plusieurs entreprises restent fermées le lundi de Pâques ou encore le jour de l’Assomption (quand ce n’est pas un jour férié), forçant des employés qui ne célèbrent pas ces fêtes à être en congé. Ou encore entre Noël et les premiers jours de janvier, quand certaines compagnies ferment leurs portes mais déduisent les local leaves de leurs employés.