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Dialyse
Une controverse enflamme les couloirs de l’unité à Souillac
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Dialyse
Une controverse enflamme les couloirs de l’unité à Souillac
Trois patients sont morts à l’hôpital de Souillac et trois autres ont été admis à celui de Rose-Belle.
Ces derniers jours, une inquiétude grandissante s’est emparée des patients en dialyse à l’hôpital de Souillac. Trois malades ont subitement perdu la vie tandis que trois autres ont été admis à l’hôpital Jawaharlal Nehru à Rose-Belle. Des informations non officielles laissent entendre qu’un dysfonctionnement aurait affecté l’eau utilisée lors des séances de dialyse. Le ministère de la Santé a été alerté et cherche à apaiser les craintes : ces décès ne sont pas liés au problème évoqué, qui aurait déjà été résolu.
Alors que les souvenirs du Covid-19 continuent de hanter les esprits des patients dialysés de Souillac, surtout à l’approche du troisième anniversaire des 11 décès liés au virus, une atmosphère morose imprègne les couloirs de l’unité. Récemment, un événement a suscité des inquiétudes à la Renal Disease Patients’ Association. En l’espace de deux jours, trois patients ont tragiquement perdu la vie tandis que trois autres ont été admis à l’hôpital de Rose-Belle. Les soupçons se portent sur l’eau utilisée lors des séances de dialyse. D’après le secrétaire de l’association, Bose Soonarane, les dernières analyses de l’eau révèlent des niveaux d’impuretés anormalement élevés, dépassant largement les normes tolérables. «L’eau présente une contamination bien au-delà des seuils acceptables. Est-ce que cela a joué un rôle dans le décès de ces patients ? Ce sont les questions que se posent les membres de notre unité», ajoute-t-il.
Il mentionne que les patients lui ont fait part d’une atmosphère tendue entre le personnel et les patients. De plus, il signale que trois des 21 machines dans cette unité sont en panne, ce qui entraîne des désagréments, en particulier pour la planification des séances. Bose Soonarane appelle néanmoins le ministère de la Santé à ouvrir une enquête sur ce problème d’eau et à prendre les mesures nécessaires pour rassurer les personnes sous dialyse. Il exprime sa frustration quant à ses tentatives infructueuses d’organiser une réunion avec les responsables du ministère.
Sollicités à ce sujet, ces dernies reconnaissent être au courant de la situation. Ils affirment que l’eau utilisée lors des dialyses est régulièrement analysée. Selon les derniers résultats, le décompte des unités formant des colonies était de 85, ce qui reste dans les normes. Cependant, ils soulignent que cela peut devenir dangereux s’il dépasse 200. Heureusement, après la désinfection de l’eau, les tests effectués par le laboratoire central de santé, le 11 mars, ont montré que le nombre d’unités viables est passé à moins de 10. Il est confirmé que tous les appareils ont été désinfectés et que la situation est maintenant revenue à la normale. Il est également souligné que les trois décès ne sont pas liés aux événements survenus dans cette unité. Le ministère tient à rassurer la population en précisant que toutes les mesures nécessaires sont prises pour garantir les meilleurs soins aux patients.
Première chirurgie bariatrique réalisée avec succès au Artemis Curepipe Hospital
C’est une première pour l’hôpital Artemis de Curepipe. Les équipes médicales ont réalisé avec succès la première chirurgie bariatrique par coelioscopie depuis l’ouverture de l’établissement du Falcon Healthcare Group, l’année dernière. Réalisée par le Dr Shakil Ameerudden, chirurgien général, supervisée par le professeur David Nocca, spécialiste de la chirurgie digestive au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Montpellier, cette intervention offre un nouvel espoir à un patient souffrant d’obésité sévère et de comorbidités. Ce patient est actuellement en convalescence, et grâce à la technique de coelioscopie privilégiée lors de l’intervention, il devrait pouvoir reprendre ses activités normales dans les semaines à venir.
Dépistages gratuits des cancers samedi au Bagatelle Mall
Le public est invité, le samedi 23 mars, à des dépistages gratuits des cancers du sein et de la prostate, entre 9 h 30 et 14 h 30, à Bagatelle Mall. Cette initiative est l’œuvre de Ronan Mike Chow Tse Pin, Alifya Goulamhoussen, Vanessa Ngongo, et Zalia Binti Fatuma Dimassi, étudiants en métiers de la communication auprès de la MCCI Business School, qui ont décidé de se joindre à Link to Life/The Cancer Support Centre pour sensibiliser sur le dépistage précoce contre les deux cancers les plus récurrents chez la femme et l’homme. Entre 9 h 30 et 11 h 30, les hommes peuvent se prêter à un test de dépistage du cancer de la prostate. Ceux de plus de 45 ans désireux de donner leur sang à des fins d’analyse du taux de leur «prostate-specific-antigen» doivent s’enregistrer au préalable auprès de Link to Life. Le dépistage du cancer du sein se fera entre 9 h 30 et 14 h 30. Entre 11 heures et midi, il y aura une séance de Tai-chi-chuan et entre 13 et 14 heures, ce sera une séance de zumba. Si les quatre étudiants sont ravis de prêter main-forte à Link to Life/The Cancer Support Centre, de son côté, l’association vacoassienne considère que «cette collaboration renforce notre engagement envers la communauté mauricienne.»
C-Care Cancer Center nous ouvre les portes de son unité de cancer
L’équipement est de pointe, les technologies d’imagerie avancées, les thérapies sont de précision, ainsi que l’immunothérapie et la chimiothérapie. C’est ce qui attend les patients de la nouvelle unité C-Care Cancer Center de la clinique Darné. Elle sera officiellement inaugurée aujourd’hui et les médecins et autres spécialistes affectés à ce centre sont impatients d’accueillir leurs patients. «Nous espérons accueillir environ 192 patients au cours de la première année d’exploitation de notre unité de radiographie», indique Clive Chung, Chief Operating Officer de C-Care Darné.
Lors d’une visite, hier, il a présenté la dernière acquisition, le Varian TrueBeam, une technologie de pointe inédite à Maurice. Ce dispositif permet d’administrer des doses précises de rayon X de haute énergie rapidement et est spécialement conçu pour traiter le cancer, quel que soit son emplacement dans le corps. Une première à Maurice. «Des séances d’environ dix minutes seront prévues pour les patients», ajoute le Français Guillaume Auzac, Physicien Médical. Par ailleurs, l’unité de chimiothérapie dispose de huit chambres semi-privées et cinq chambres privées. Dirigée par Gopall Fieldsun (responsable) et Doogesh Ramjug (administrateur), le C-Care Cancer Center a déjà accueilli 25 patients depuis son soft launch, lundi dernier. Ces séances se déroulent actuellement du lundi au vendredi.
Le premier «Varian TrueBeam», appareil de pointe, comme le précise Guillaume Auzac, Physicien Médical. [Photo: Dev Ramkhelawon]
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