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Grand-Baie

Une enseignante découvre Rs 3,2 M de cannabis dans un colis

24 janvier 2024, 18:00

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Une enseignante découvre Rs 3,2 M de cannabis dans un colis

La police de Grand-Baie a reçu une requête d’une habitante du Nord lundi. L’enseignante de 32 ans a déclaré avoir trouvé du cannabis dans un colis qui lui était adressé – et qui était censé contenir du riz et du café instantané – expédié par un dénommé Preechada Kaewson, de Thaïlande, par DHL, et qu’elle dit ne pas connaître. Car c’est auprès d’un ami de son époux, un dénommé David, qu’elle avait passé la commande. Elle a donc trouvé 2 747 g de cannabis d’une valeur de Rs 3,2 millions et dit n’avoir jamais passé cette commande. Elle a été conduite au quartier général de la brigade anti-drogue. Face aux enquêteurs, elle a assuré ne rien savoir au sujet de cette drogue.

Elle a expliqué que, comme elle attendait le riz et le café importés par l’ami de son mari, elle a accusé réception du colis. Quand elle l’a ouvert, il contenait une boîte de 10 sachets de soupe Tom Yum Kung, une boîte de dix sachets d’épices thaïes utilisées pour mariner de la viande, une boîte de deux sachets de café de la marque Khao Shong, une boîte de 25 sachets de café vert, deux sacs de riz normal, un sac de 50 sachets de thé de la marque Ranong et 11 sachets de riz brun d’un kg chacun. Elle a ouvert un sachet de riz et y a trouvé un paquet suspect de forme rectangulaire.

La police a effectué une fouille chez elle en compagnie d’agents du Scene Of Crime Office mais n’aurait trouvé rien d’incriminant. Sur instruction d’un haut gradé de la police, le colis a été transféré à la police de Grand-Baie pour enquête. Lors d’un examen approfondi en présence de la plaignante, la police a constaté que le sachet de riz brun contenait du cannabis.

Interrogée, elle a réitéré : «Mo pa koné kouma sa parsel la finn vini, mo a la dispozision lapolis pour lanket.» L’enseignante a été accompagnée au siège de l’Anti-Drug and Smuggling Unit (ADSU) aux Casernes centrales, à Port-Louis, où les paquets contenant les objets suspects ont été pesés et scellés. Le colis a été saisi pour être analysé par le Forensic Science Laboratory. La police a saisi ses deux téléphones portables pour les besoins de l’enquête. Elle a été autorisée à rentrer chez elle et l’ADSU a ouvert une enquête pour résoudre le mystère du colis.