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Welfare Fund
Une épine au pied des chauffeurs de taxi
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Welfare Fund
Une épine au pied des chauffeurs de taxi
Le «Taxi Operators Welfare Fund» demeure toujours une source d’interrogation pour les chauffeurs de taxi.
Depuis sa création, le Taxi Operators Welfare Fund suscite de nombreuses controverses. Aujourd’hui, la communauté des chauffeurs de taxi réclame davantage de transparence. En août, lors d’une réunion au centre Marie-Reine-de-la-Paix, Asraf Ali Ramdin, secrétaire de la General Taxi Owners’ Union, avait souligné le fait que de nombreux chauffeurs peinent à joindre les deux bouts. Le nombre de taxis est même passé de 8 500 à 7 200, et certains chauffeurs envisagent d’arrêter leurs services. «Des taxis non affiliés à une zone spécifique prennent des clients, opérant souvent en dehors de leur zone de base.»
C’est pourquoi les opérateurs réclament davantage de transparence, menaçant de refuser de payer la cotisation mensuelle de Rs 300 au Taxi Operators Welfare Fund. Rafick Bahadoor, président de la Taxi Proprietors’ Union (TPU), soutient que la mauvaise gestion du dossier par le ministre est la source du problème. «Nous n’avons rien contre le Taxi Operators Welfare Fund. C’est simplement la manière dont le ministre Ganoo traite le dossier que nous n’apprécions pas, ainsi que le montant de la cotisation exigée.»
Le président de la TPU a même sondé une compagnie d’assurances qui lui a proposé une offre plus avantageuse que le fonds auquel les chauffeurs de taxi doivent contribuer. «Une compagnie nous a proposé de verser Rs 50 mensuellement pour une couverture de décès de Rs 300 000, tandis que pour le Taxi Operators Welfare Fund, nous devons verser Rs 300 pour une couverture de Rs 30 000. Il y a une grande contradiction entre les deux entités.» Rafick Bahadoor prévoit de finaliser un document sur cette question dans les prochains jours.
Une autre interrogation concerne une réunion prévue le 23 novembre au Plaza, à Rose-Hill. Une correspondance a été adressée à tous les responsables syndicaux, les invitant à envoyer deux membres pour participer à un atelier de travail, conjointement avec le ministère du Transport et sous l’égide du Taxi Operators Welfare Fund. «Cependant, on se demande qui paiera pour le déjeuner offert lors de cette journée de formation. Serait-ce avec l’argent déjà versé dans le fonds ou le ministère du Transport déboursera-t-il pour cet atelier de travail ?» s’interroge Rafick Bahadoor.
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