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«Law Practitioners Vocational Course»
Une étudiante dénonce des pratiques discriminatoires à l’UoM
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«Law Practitioners Vocational Course»
Une étudiante dénonce des pratiques discriminatoires à l’UoM
Le «Law Practitioners Vocational Course» permet aux détenteurs de LLB de devenir avocat, avoué ou notaire. Il est offert par l’UoM, seule habilitée à le dispenser localement
Une étudiante ayant fraîchement obtenu un LLB (Hons) First Class d’un établissement public local dénonce des pratiques discriminatoires et inéquitables de l’université de Maurice (UoM). Elle demande au Council for Vocational and Legal Education (CVLE) de résoudre une situation qui menace son accès au Law Practitioners Vocational Course (LPVC). Après que l’étudiante a intégralement payé les frais de Rs 106 500 et finalisé son inscription, l’UoM a révoqué cette dernière, invoquant l’absence des résultats de son mémoire.
L’étudiante aurait soumis ses résultats pour tous ses semestres, sauf ceux de son mémoire, attendus fin janvier 2024. Malgré cela, elle avait reçu une offre conditionnelle pour le Bar Vocational Training à l’UoM et aurait commencé les cours le 21 novembre. Malgré plusieurs démarches et rencontres, sa situation reste incertaine.
La jeune femme explique que ce n’est pas la première fois qu’elle est victime de traitements discriminatoires de l’UoM. Elle évoque un autre épisode de discrimination trois ans auparavant lorsqu’elle tentait de s’y inscrire en droit. Des allégations de partialité avaient alors été portées devant l’Equal Opportunities Commission sans résolution satisfaisante. Elle expose aussi le traitement préférentiel accordé aux étudiants de l’UoM qui sont en attente de leurs résultats finaux, alors que ceux d’autres universités avec des notes finales brillantes – comme dans son cas avec une First Class – sont confrontés à des obstacles et révocations d’inscription.
Là où le bât blesse, dit-elle, c’est qu’elle a informé l’UoM à plusieurs reprises de la date de publication de ses résultats de mémoire, mais celle-ci n’aurait accordé une dérogation qu’aux étudiants de l’UoM dans la même situation pour s’inscrire au LPVC, créant ainsi une inégalité flagrante. Initialement, l’UoM avait fixé le délai au 8 janvier 2024 pour soumettre le diplôme final et le relevé de toutes les notes, mais dans une correspondance reçue jeudi dernier, elle a appris qu’il a été avancé au 8 décembre.
La jeune femme demande donc dans sa lettre au CVLE l’annulation de la révocation de son inscription, l’extension du délai pour soumettre les résultats et l’autorisation de suivre les cours en 2023-24, vu qu’elle en a déjà payé les frais. Elle souhaite aussi recevoir son identifiant pour accéder aux ressources en ligne. L’aspirante avocate affirme son intention de ne pas se taire face à ces pratiques discriminatoires et déplore l’absence d’une communication officielle de l’UoM sur la révocation de son inscription, malgré ses demandes répétées. Elle demande donc l’intervention du CVLE pour rétablir la justice et garantir son accès à cette formation. Sollicités, le CVLE et l’UoM ne nous ont toujours pas répondu.
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