Publicité

Violence sur sa belle-fille

Une femme obtient le bénéfice du doute

3 novembre 2023, 13:11

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Une femme obtient le bénéfice du doute

Une femme poursuivie devant la Children’s Court pour des violences sur la fille de son concubin a obtenu le bénéfice du doute. Trois ans après les faits, la magistrate Bhavna Sawock a conclu, dans un jugement rendu vendredi, que la version de la plaignante manquait de crédibilité. La cour a noté des incohérences dans son témoignage et a estimé que les preuves présentées par l’accusation n’étaient pas suffisamment solides pour établir l’infraction au-delà de tout doute raisonnable, puisque l’enfant, qui était alors âgée de 12 ans, était difficile à contrôler et avait un comportement perturbateur à l’école.

L’accusée, poursuivie sous six chefs d’accusation en vertu de la loi sur la protection contre la violence domestique, avait plaidé non coupable. Elle aurait battu la plaignante, âgée de 15 ans au moment du procès, presque tous les jours pendant une semaine en décembre 2019. Cette dernière a témoigné sous serment, affirmant qu’elle avait été maltraitée physiquement par l’accusée. Cependant, lors de son contre-interrogatoire, des doutes ont été soulevés sur la crédibilité de son récit, en particulier parce qu’elle avait continué à vivre avec l’accusée même après avoir prétendument subi ces abus.

La magistrate Bhavna Sawock a souligné l’importance de la corroboration dans le témoignage d’un enfant. Dans ce cas, le certificat médical de la plaignante a été considéré comme insuffisant pour corroborer son récit des abus présumés. La défense avait présenté l’argument selon lequel la plaignante était difficile à contrôler et avait un comportement perturbateur à l’école. L’accusée a nié les accusations portées contre elle, affirmant que c’était le père de la plaignante qui la disciplinait.

Après avoir examiné les éléments de preuve et entendu les plaidoiries, le tribunal a conclu que la version de la plaignante manquait de crédibilité et que les preuves présentées pas suffisamment solides pour établir l’infraction au-delà du doute raisonnable. En conséquence, le tribunal a statué en faveur de l’accusée qui a été acquittée de toutes les accusations portées contre elle.