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Bel-Ombre dans les top 100 green destinations
Une hausse du tourisme responsable et un soutien à l’économie locale attendus
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Bel-Ombre dans les top 100 green destinations
Une hausse du tourisme responsable et un soutien à l’économie locale attendus
La reconnaissance Green Destination est considérée comme pertinente et significative.
Bel-Ombre figure parmi les 100 destinations vertes au monde. Cette information a été dévoilée lors de la conférence Green Destinations 2023 en Estonie. Les principaux acteurs ayant ont joué un rôle dans cette inscription et cette reconnaissance, notamment la Tourism Authority, Rogers Hospitality et ses affiliés, le conseil de village et celui du district de Savanne, ont participé à la célébration organisée à cet effet, le 25 octobre, au Château de Bel-Ombre. Cette reconnaissance, qui va dans le sens du tourisme durable, démontre les efforts en faveur de l’environnement.
Albert Salman, président de Green Destinations, précise, sur le site web de cette instance, que cette destination a été présélectionnée en raison d’un niveau minimum de conformité avec les critères fondamentaux de la norme Green Destinations et en fonction de son historique de bonnes pratiques. Les initiatives qui ont contribué à cette reconnaissance sont le recours accru aux produits locaux pour soutenir les communautés locales, tout en réduisant l’empreinte carbone, la minimisation des déchets alimentaires et l’engagement envers la communauté, la mise en place d’une gestion responsable des déchets incluant le recyclage, des efforts continus pour la préservation naturelle de Bel-Ombre face aux défis du changement climatique, ainsi que la promotion de séjours à faible impact environnemental dans les hôtels.
Pour Lindsay Morvan, directeur de la Tourism Authority, «c’est le fruit d’une vision collective d’efforts et de passion pour un tourisme durable et responsable. La reconnaissance de Green Destination est pertinente et significative et ne doit pas être sousestimée (…) Bel-Ombre attirera l’attention des voyageurs conscients de l’impact environnemental et social de leur voyage, contribuant ainsi à augmenter le nombre de touristes responsables et à soutenir l’économie locale, intéressera les médias, les entreprises et les organisations de conservation du monde entier.»
Cette reconnaissance, ajoute-t-il, favorise également l’innovation et la recherche de nouvelles approches pour minimiser l’empreinte environnementale du tourisme. Et contribue aussi à sensibiliser les habitants et les entreprises du tourisme sur l’importance de la durabilité, encourageant ainsi l’éducation et la prise de conscience.
Malgré cette nomination, «la route vers la certification suprême est encore longue», a soutenu Lindsay Morvan. Que reste-t-il à accomplir ? La phase d’engagement requiert un maximum de 12 mois de préparation selon 75 critères du standard Green Destinations. Celle-ci est soutenue par les formations et le partage d’outils en ligne avec les partenaires, ainsi qu’à l’inscription de 2024 de Green Destinations. Une vérification indépendante sur place sera nécessaire pour attribuer le niveau de certification, ainsi qu’un rapport de l’audit avec des recommandations. «Nous devrons ensuite planifier des améliorations pour les deux prochaines années en fonction des recommandations du rapport de l’audit.»
Bel-Ombre peut désormais soumettre son inscription pour le programme d’attribution et de certification. Pour ce faire, la Tourism Authority, qui coordonnera cette demande, aura besoin de données fiables et d’une bonne compréhension des actions par les entreprises de Bel-Ombre.
De plus, les opérateurs de Bel-Ombre sont appelés à utiliser la plateforme horizon. eco de la Tourism Authority, qui vise à guider les operateurs de l’industrie à mieux mesurer leur impact durable pour préparer l’ensemble du territoire à une certification d’ici 2030. Cela permettra à la Tourism Authority de recueillir et d’interpréter les données pour soutenir la candidature de Bel-Ombre en tant que destination certifiée.
Pour Yan Hookoomsing, porte-parole de la plateforme Aret Kokin Nu La Plaz (AKNL), cette reconnaissance est positive pour le pays, démontrant l’importance de ne pas tout bétonner.«Les touristes ne viennent pas à Maurice pour voir du béton mais pour une nature préservée et son authenticité du point de vue de l’environnement. Lorsque nous évoquons la nature, aujourd’hui, nous devons également aborder la question du changement climatique. Malheureusement, Bel-Ombre est également une zone où les maisons sont inondées. L’érosion y est aussi un gros problème…», rappelle-t-il.
Le porte-parole d’AKNL souligne que le développement durable doit donc aussi viser à améliorer la situation des habitants de Bel-Ombre. «Des solutions à long terme, axées sur la nature, sont nécessaires pour faire face aux inondations. Ce label offre une opportunité de développer le tourisme de façon que les résidents de Bel-Ombre puissent également en bénéficier. Il est également essentiel de prendre en considération l’intégration des habitants de Bel-Ombre. Nous ne sommes pas contre le développement. Mais il faut qu’ils respectent la nature et qu’ils soient dans l’intérêt des gens.»
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