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Voleur intimidé
Une histoire de «bolfam»…
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Voleur intimidé
Une histoire de «bolfam»…
Un habitant de Cité Ste.-Claire, à Goodlands, actuellement en détention pour quatre cas de vol, dont un ayant trait au bois de santal, a déposé une plainte vendredi au poste de police de Grand-Baie. Il affirme avoir été victime d’intimidation de la part de trois hommes, dont un homme de loi.
Le suspect avait été arrêté le 24 septembre par la CID de Grand-Baie pour vol. Lors de son interrogatoire, il était passé aux aveux et avait impliqué une femme. Lors de sa comparution en cour, la police s’est opposée à sa remise en liberté conditionnelle et il a été reconduit en détention. Cependant, le 28 septembre, alors qu’il était en cellule au poste de police de Poudre-d’Or, deux hommes s’y seraient rendus, lui demandant de ne pas impliquer la femme – d’un âge vénérable – dans cette affaire. «Pa bizin met bolfam dan sa case dibwa-la, banla mem ki finn guet avoka pou twa, banla pou fer tou demars pou tir twa ek si to implik bolfam-la bé pa bliyé to fami déor ek zot pou al trouv lamor. To enn vié vagabon twa p***, koné ki to pe fer»*, lui auraient sommé ces individus. Le suspect aurait ensuite été insulté devant les policiers, qui ont ordonné aux visiteurs de partir. Ces derniers auraient ensuite de nouveau essayé de le revoir à trois reprises, mais la police s’y est opposée.
Le même jour, un homme de loi aurait rendu visite à l’habitant de Cité Ste.-Claire en lui expliquant que sa famille avait retenu ses services. Cependant, lors d’une conversation avec l’avocat, celui-ci aurait chuchoté plusieurs fois : «To koné ki to éna pou fer twa, pa bliyé bolfam-la…» Et comme il s’y attendait, lors d’une conversation avec sa femme vendredi, il a pu confirmer que sa famille n’avait à aucun moment sollicité l’aide de l’homme de loi en question. La femme du suspect devait en outre lui confier qu’une voiture transportant cinq personnes s’était arrêtée devant leur maison jeudi, et que les passagers leur avaient proféré des menaces : «Si li pa tir bolfam-la dan sa case-la, nou pou touy li.»
Le suspect affirme dès lors qu’il craint pour sa vie et celle de sa famille.
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