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Une marchande de briyani porte plainte pour attouchements, le policier l’accuse de violence

31 décembre 2023, 11:00

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Une marchande de briyani porte plainte pour attouchements, le policier l’accuse de violence

La vidéo fait le buzz sur Facebook. On y voit une altercation impliquant une marchande de briyani, hors d’elle. Si un policier affecté à la Western Division Supporting Unit montre du doigt la marchande de briyani âgée de 72 ans, l’accusant d’avoir obstrué une opération menée le 27 décembre contre les marchands ambulants opérant dans l’illégalité à Rose-Hill, la septuagénaire, une habitante de Rose-Hill, a porté plainte contre le policier, le lendemain, pour agression et attouchements sexuels…

Le policier a porté plainte le même jour contre la principale concernée. Il explique que, le jour de l’incident, il était de service en uniforme pour mener une opération contre les colporteurs illégaux à l’arcade Sunassee, Rose-Hill, lorsqu’il a vu une femme qui vendait du briyani. «Une Woman Police Constable (WPC) qui l’accompagnait a demandé à la dame de produire son permis commercial. Mais elle ne l’a pas fait. Face à ce refus, la policière lui a demandé de l’accompagner au poste de police. Vexée, la dame a, dans un accès de colère, jeté le deg contenant de la nourriture par terre tout en déclarant qu’elle ferait de fausses allégations contre nous», affirme le policier. Des propos corroborés par des témoins et des internautes.

Selon le policier, ce serait sa collègue qui a tenté d’arrêter la femme. Toujours selon ses dires, une autre femme est intervenue en agressant la WPC. «Elle a agressé la WPC, en exerçant une pression avec les deux mains sur ses poignets. Pendant que je tentais d’intervenir, j’ai été agressé à l’aide d’un parapluie. On a tous les deux été blessés etl’une des deux femmes a affirmé qu’elle ferait des allégations d’attouchements contre moi.»

Dans sa déposition du 28 décembre, la marchande raconte qu’elle se trouvait effectivement à l’arcade Sunassee pour vendre du briyani ce jour-là. «D’habitude, je ne vends pas de briyani. Mais, uniquement en décembre, je viens sur place et j’opère discrètement. Ces revenus me permettent de payer mes frais médicaux.»

Elle dit avoir dû déplacer son deg lorsqu’elle a remarqué la présence d’un policier comme elle ne détient pas de permis d’opération. «Accompagné d’une collègue, le policier m’a toutefois suivie avant d’essayer de prendre le deg de briyani. Il m’a retenue par le dos alors que la policière n’a pas jugé bon d’intervenir», allègue-t-elle. D’ajouter que pendant cette altercation, son deg de briyani s’est renversé. Elle accuse également le policier d’avoir attenté à pudeur. «J’ai des images et des témoins qui peuvent prouver mes dires.» Une enquête a été ouverte.