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Bras fracturé lors d’une césarienne

Une mère réclame une enquête sur la naissance de son bébé

11 mars 2024, 12:00

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Une mère réclame une enquête sur la naissance de son bébé

Le bébé a passé plus de 40 jours à l’hôpital mais sa mère affirme qu’il souffre toujours.

Elle se réjouissait à l’idée d’accueillir son premier bébé et de rentrer chez elle. Mais l’accouchement de Luticia Remillah s’est mal passé le 29 janvier à l’hôpital Victoria. La mère célibataire est rentrée chez elle après trois jours, mais sans son bébé qui a dû être hospitalisé. Le nourrisson a eu le bras fracturé alors que la maman avait accouché par césarienne. «Le personnel de l’établissement m’a dit que mon fils avait eu une petite fracture. Un os s’était décalé. Il devra porter un plâtre et l’os reprendra sa place. Mais au cas où ledit os ne reprendrait pas sa place, le bébé devra subir une intervention chirurgicale. On m’a fait signer des papiers que je ne comprenais pas», confie Luticia Remillah.

Depuis, le bébé est toujours admis à la pouponnière de l’hôpital de Candos. «Les infirmiers m’ont appelée le 13 février et m’ont dit que mon fils avait eu sa décharge de l’hôpital. Je leur ai demandé si son bras était guéri, mais le personnel m’a dit que non, mais que je devais quand même signer le formulaire de décharge. J’ai refusé et je leur ai dit que je ne signerais rien tant que le bébé ne serait pas guéri, et je suis restée avec lui à l’hôpital», raconte Luticia Remillah.

Le bébé a subi deux examens radiologiques à ce jour. Il sera examiné une troisième fois aujourd’hui. «Le bébé a déjà passé plus de 40 jours et il continue à souffrir. Il faut le prendre dans les bras et le tenir d’une certaine manière, sinon il pleure», rapportent ses proches. Ces derniers réclament des explications pour faire la lumière dans cette affaire et affirment qu’il y a eu négligence lors de l’accouchement. «Zot dir moi ti baba la ti inpe gros so la main ti croisé et in bizin tir li vite», raconte Luticia Remillah.

La jeune femme de 21 ans adressera une plainte au surintendant de l’hôpital de Candos aujourd’hui. Elle souhaite qu’une enquête soit ouverte pour que justice soit rendue à son bébé.

Sollicité, la cellule de communication du ministère de la Santé explique qu’une fois que la plainte est enregistrée auprès du surintendant de l’hôpital, le ministère de tutelle sera informé. Un rapport sera soumis par le gynécologue qui a procédé à l’accouchement et si le ministère estime qu’il y a un doute concernant le traitement administré lors de l’accouchement, le cas peut être renvoyé au «Medical Negligence Standing Committee».