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Une minute de silence avant la victoire de l'Iran face à la Palestine à la Coupe d'Asie
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Une minute de silence avant la victoire de l'Iran face à la Palestine à la Coupe d'Asie
L'équipe de Palestine avant le coup d'envoi du match de Coupe d'Asie contre l'Iran, le 14 janvier 2024 à Doha.
Les supporters ont respecté dimanche 14 janvier à Doha une minute de silence en hommage aux victimes palestiniennes du conflit entre le Hamas et Israël avant la victoire 4-1 de l'Iran contre l'équipe de Palestine lors de la Coupe d'Asie des nations.
Le tournoi organisé jusqu'au 10 février au Qatar se déroule pour les joueurs palestiniens à l'ombre de la guerre en cours dans la bande de Gaza depuis l'attaque sans précédent menée par le Hamas en Israël le 7 octobre.
Et la rencontre, qui a vu l'Iran s'imposer sans trembler 4-1 face à la sélection palestinienne, coïncidait précisément avec le 100ᵉ jour du conflit. La plus grosse ovation de la soirée a d'ailleurs été réservée au buteur palestinien Tamer Seyam, qui a réduit la marque à 3-1, avant de célébrer sa réalisation, des larmes aux yeux, en pointant un doigt vers le ciel.
Dans le stade Education City de Doha, qui avait accueilli des matches du Mondial-2022, certains supporters portaient le traditionnel keffieh quand a retenti l'hymne palestinien, avant la minute de silence, troublée par quelques «Palestine libre!» lancés par des spectateurs.
Dans les tribunes, d'autres avaient déployé dans les tribunes un grand drapeau palestinien portant le même slogan.
La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien qui a fait environ 1 140 morts, majoritairement des civils. Quelque 250 personnes, dont une centaine ont été libérées lors d'une trêve fin novembre, ont également été prises en otage et emmenées à Gaza.
En représailles, Israël a juré d'anéantir le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, classé groupe terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne, mais soutenu notamment financièrement et militairement par l'Iran, dont la politique étrangère repose entre autres sur une virulente rhétorique anti-israélienne depuis la révolution islamique de 1979.
Depuis le 7 octobre, les bombardements et les échanges de tirs incessants sur l'étroite langue de terre ont tué au moins 23 968 personnes, principalement des femmes, adolescents et enfants, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas.
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