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Une photographe condamnée à payer des dommages pour diffamation
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Une photographe condamnée à payer des dommages pour diffamation
Un directeur d’une compagnie de marketing en ligne a intenté des poursuites au civil contre une photographe pour diffamation. Les allégations portent sur une série de publications sur le compte Instagram de la photographe, remettant en question l’intégrité et le professionnalisme du plaignant et de sa compagnie. La magistrate D. R. Dhooky, siégeant en cour intermédiaire, a conclu que les publications étaient diffamatoires et a ordonné à la photographe de verser des dommages aux plaignants. Les dommages ont été fixés à Rs 80 000 pour chaque plaignant, tenant compte des préjudices subis en termes de réputation personnelle et professionnelle.
En plus des dommages financiers, la Cour a émis un ordre exigeant que la photographe publie des excuses publiques sur ses comptes Instagram. Ces excuses doivent reconnaître publiquement l’absence de fondement crédible pour les accusations portées contre les plaignants. Les plaignants, lors du procès, ont mis en avant le caractère diffamatoire de ces publications. Les allégations comprennent des accusations graves telles que la violation de la vie privée et même de l’extorsion. Les plaignants ont souligné les conséquences néfastes de ces publications sur leur réputation personnelle et professionnelle.
Le directeur de la compagnie en ligne a témoigné avoir consacré des années à bâtir sa réputation dans le secteur de la photographie sans investissement financier, comptant plutôt sur le travail acharné et les relations avec ses clients. Cependant, les publications diffamatoires ont entraîné une perte de confiance et des inquiétudes parmi sa clientèle existante. Ce différend entre les deux partenaires est survenu après que le directeur a exprimé son souhait de ne plus continuer à travailler avec la photographe après la période Covid.
Lors des audiences, il a été révélé que la photographe en question n’avait aucune preuve documentée pour étayer ses allégations. Interrogée sur la source de ses affirmations, elle a admis qu’il s’agissait de suppositions et de conjectures, qualifiant même ses déclarations de «wild guess». La magistrate a souligné que cette affaire soulève des questions cruciales sur la responsabilité des individus sur les réseaux sociaux et met en lumière les risques potentiels pour la réputation personnelle et professionnelle. Elle rappelle également l’importance d’une utilisation responsable des médias sociaux, en particulier pour les professionnels, en vue de protéger leur intégrité et celle de leurs clients.
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