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Agaléga
Une solution urgente réclamée pour pallier le manque d’enseignants
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Agaléga
Une solution urgente réclamée pour pallier le manque d’enseignants
«Nos enfants ont du potentiel, mais ils doivent recevoir une éducation adéquate» comme tous les enfants de la République, s’insurgent les parents.
Rebelote. La rentrée scolaire à Medco Agaléga soulève cette année encore de vives préoccupations. Des parents déplorent que seuls trois enseignants soient affectés dans cet établissement de 29 élèves. Le pire c’est qu’il n’y a pas de prof de français et d’anglais, mais un de design et un autre qui participe aux tâches administratives. En fait cela fait deux profs et demi pour les 29 apprenants.
L’année dernière, après une rentrée avec un seul enseignant, il y a eu en tout et pour tout quatre dans l’année. Les promesses d’au moins cinq enseignants sur les huit demandés pour couvrir les dix matières au cursus n’ont pas été tenues, suscitant l’inquiétude des parents qui voient difficilement comment leurs enfants pourront obtenir les cinq credits nécessaires à l’obtention du School Certificate dans de telles conditions. Ils soulignent également que les trois professeurs en poste sont des supply teachers à Maurice et des employés à temps plein à Agaléga.
Les parents s’interrogent sur l’avenir professionnel des élèves de leur archipel : «Qu’est-ce que cela signifie ? Agaléga ne produira-t-elle pas de médecins, infirmiers, prévisionnistes de la météo ? Nos enfants ont du potentiel, mais ils doivent recevoir une éducation adéquate.» Face à des années de requêtes sans réponse pour résoudre le manque d’enseignants, les parents réclament désormais une intervention immédiate. Ils appellent à la prise en charge de l’éducation des élèves par des institutions telles que le Service Diocésain de l’Éducation Catholique (SeDEC) ou le gouvernement.
Les parents ont d’ailleurs sollicité une rencontre avec le Premier ministre, dont le déplacement dans l’archipel est désormais prévu en février, pour l’inauguration des installations indiennes à l’aéroport et au port, espérant que cette fois-ci leurs doléances seront entendues et prises au sérieux par l’administration. En attendant, leur préoccupation a été portée à l’attention du ministère de l’Éducation, hier et la réponse reçue est celle-ci : «Les problèmes de Medco ont besoin d’être discutés avec l’administration de Medco.»
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