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Veni, vidi… Messi !
A 10 ans, un jeune Argentin est diagnostiqué malade, souffrant d’un déficit en hormones de croissance. Mesurant 1,11 m à 11 ans, il pouvait très difficilement atteindre le haut niveau avec un tel gabarit. 25 ans plus tard, il vient de remporter lundi un 8e Ballon d’or, après avoir domi- né l’histoire du football comme personne d’autre avant. C’est la trajectoire incroyable de Lionel Messi, un gamin aux pieds d’or.
Plus comme Diego Maradona que Jules César, il est donc venu, il a vu et il a vaincu. Sur tous les terrains, il aura gagné. Dans toutes les compétitions où il a participé, son nom restera gravé. Dans tous les registres, il aura excellé. Balle au pied, il n’a plus d’équivalent. Même à ceux qui lui cherchaient des noises en supputant qu’il n’avait pas les épaules du Pibe de Oro, il leur a cloué le bec en menant la Céleste à la Copa America en 2021 et au Mondial en 2022.
Nécessitant un traitement à base d’hormones de croissance, le petit Leo, 11 ans, n’arrivait pourtant plus à grandir comme tous les jeunes de son âge. Sa famille, à Rosario, n’avait pas les moyens de payer ses traitements de plus de 500 euros par mois.
Son père, Jorge Messi, contacte le FC Barcelone, en Espagne, qui prend en charge tous les frais médicaux du gamin, qui n’a que 13 ans à l’époque. La Masia ne sait pas encore qu’elle vient de toucher le gros lot. Trois ans plus tard, La Pulga débarque en équipe première et la suite appartient à l’histoire.
781 matchs, 672 buts et 291 passes décisives. Saupoudrés de 10 Liga et 4 Ligues des champions, entre autres. Et surtout des buts venus d’ailleurs. Messi aura fait chavirer de bonheur des millions de gamins du monde entier pour qui les gestes resteront pour la postérité. Comme ses innombrables Ballons d’or… Pardon, « Messi d’or» !
Huit ça suffit ? Avec Messi, on ne peut jamais dire jamais, c’est vrai… À chaque fois qu’on annonce son dernier BO, il y en a toujours un autre caché qui surgit de nulle part! Mais cette fois, la boucle semble vraiment bouclée. Dans sa retraite dorée de Miami, l’ancien attaquant du PSG a probablement côtoyé les grands du ballon rond une dernière fois, avec une dernière petite leçon en prime.
Kylian Mbappé et son triplé dans la plus belle des finales de Coupe du monde, ainsi qu’Erling Haaland, auteur d’un premier triplé historique avec son club Manchester City, et de 52 buts en 53 matches SVP, ont pourtant élevé le niveau très, très haut.
Mais planer au-dessus des nuages, c’est un job que Messi contrôle à la perfection, fort de sa rivalité stratosphérique avec Cristiano Ronaldo, qui l’aura poussé à aller toujours plus loin. Jude Bellingham et ses amis patienteront donc encore un an. Le règne du «Messi d’or» s’achève à 36 ans.
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