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Air Mauritius
Vers une résolution de la situation des retraités
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Air Mauritius
Vers une résolution de la situation des retraités
Depuis janvier 2022, les retraités de la compagnie aérienne Air Mauritius (MK) se battent contre une diminution drastique de leur pension de retraite. À maintes reprises, Raj Ramlugun et d’autres retraités ont exprimé leur désespoir face à cette injustice. Un autre groupe de retraités s’est joint à ces revendications et a eu une rencontre avec le Chief Executive Officer (CEO), Charles Cartier, le vendredi 24 mai. Un nouvel espoir semble enfin poindre à l’horizon pour ces personnes qui attendent un dénouement.
Cette réunion, tenue à Pailles-en-Queue Court, marque une étape importante dans la quête de justice pour les retraités de MK. Du côté du management, étaient présents Jean Bernard Sadien, actuel président de l’Air Mauritius Pension Scheme (AMLPS), et Roodesh Muttylall, ancien président du Board of Trustees de l’AMLPS, qui était en poste lorsque les changements controversés dans la formule d’augmentation annuelle des pensions ont été instaurés, y compris la vente totale du fonds de pension à la NIC en septembre 2022. Notons que Roodesh Muttylall avait réintégré MK en avril 2024 en tant que Head Corporate Finance, tandis que le Chief Finance Officer, Laval Ah Chip, reste, lui, suspendu de ses fonctions depuis septembre dernier.
Bien que les détails précis de cette réunion ne soient pas encore disponibles, il y a un consensus clair des deux côtés sur l’urgence de trouver une solution à cette situation qui dure depuis des années. La réduction drastique des pensions a plongé de nombreux retraités dans une situation financière précaire, et ils estiment qu’une réparation rapide est impérative. Pour les retraités de MK, cette rencontre pourrait représenter une lueur d’espoir après des mois de lutte. Tous les regards sont désormais tournés vers les prochaines étapes de cette affaire.
Abus de pouvoir dénoncé
Dans une lettre adressée au Chief Operations Officer tout juste nommé, Said Baichoo, les ramps supervisers ont exprimé des préoccupations au sujet d’un cadre de leur équipe, dénonçant des «pratiques de favoritisme et de conduite douteuse» qui, disent-ils, créent un environnement de travail toxique. Dans leur lettre, ils soulignent que ce cadre, avec le soutien continu de certaines personnes en place, bénéficie d’un traitement de faveur jugé «inacceptable». Depuis janvier 2024, il aurait été autorisé à choisir ses horaires de travail à sa guise, malgré le manque de personnel, exacerbant la charge de travail pour ses autres collègues.
De plus, ces superviseurs de rampes dénoncent également que le cadre en question aurait réclamé des heures supplémentaires les dimanches et jours fériés, un privilège non accordé aux autres membres du personnel, soulevant de sérieuses questions sur l’équité au sein de l’équipe. Bien que ces pratiques aient été signalées au personnel d’audit, disent-ils, le cadre maintient sa position de pouvoir. Son mandat en tant que président du syndicat ayant expiré à la fin mars, il continuerait à contrôler sans l’approbation de ses collègues et a même révoqué l’un d’eux en tant que membre du syndicat pour avoir exprimé des préoccupations concernant son comportement
Les dénonciateurs évoquent aussi d’autres privilèges auxquels il aurait droit comparé à ses autres collègues, notamment une indemnité de carburant pour des déplacements depuis St-Pierre, alors qu’il réside à Curepipe. Face à ces circonstances, les superviseurs de la rampe réclament la suspension de ce cadre et demandent au Chief Operations Officer (COO) de mener une enquête approfondie.
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