En une semaine, dans pas moins de deux cas des policiers ont été les victimes d’accidents lors de contrôles routiers. A Quatre-Bornes d’abord, c’est le constable Putty qui en a fait les frais d’un hit-and-run aux alentours de 00 h 30, vendredi 18 décembre.

Ce soir-là, une équipe de l’Emergency Response Service de la Western Division était en poste sur la route St-Jean, à Quatre-Bornes. Ils étaient cinq policiers à être engagés dans une opération de stop and check à cet endroit. A un certain moment, l’un d’eux, le constable Putty, a fait signe au conducteur d’une Toyota blanche de s’arrêter.

Comme l’automobiliste a ralenti, le policier était sur le point d’aller lui parler, lorsqu’il a démarré en trombe. Au cours de cette manœuvre, il a percuté le constable. Ce dernier qui s’est blessé à la jambe et à la tête a été évacué vers l’hôpital Victoria, Candos, où il a été admis. Son état de santé est jugé comme étant stable. L’automobiliste est toujours recherché.

Pas de permis de conduire

L’autre accident s’est, lui, déroulé lundi soir. Le policier Nundoo du poste de Stanley a été renversé par une voiture. Il a été lui aussi emmené à l’hôpital ; il a eu une fracture au pied et une blessure à la tête.

Quant à la voiture, elle a été retracée, mercredi, et le conducteur appréhendé. Il s’agit de Mohammed Riyaad Bahadoor, un Rosehillien de 21 ans. Ce dernier ne détient pas de permis de conduire. Il est maintenu en cellule policière, vu que la police a objecté à sa remise en liberté sous caution.

 Une femme qui était à ses côtés au moment de l’accident est recherchée par des policiers de Stanley. Durant la journée de jeudi, un des amis de Riyaad Bahadoor, a été arrêté. Il est accusé de complot avec le conducteur pour dissimuler le véhicule après l’accident.

Dans ces deux cas, des éléments de la Criminal Investigation Division de la Western Division épaulent leurs collègues du poste de police pour élucider les enquêtes. Suivant ces deux accidents, la police lance une mise en garde aux automobilistes, les exhortant à respecter les consignes de policiers sur nos routes. Devant un acte délibéré, voire prémédité, ils pourraient même se voir inculpés de tentative d’assassinat.