Où est donc passée Salma Bibi Mungur ? Alors que la police tente de résoudre ce mystère, une lettre anonyme a atterri aux Casernes centrales le mois dernier. Il y est indiqué qu’un marchand de roti aurait aperçu un membre de la famille de la quinquagénaire se débarrasser de son corps dans une fosse septique de la maison. La Major Crime Investigation Team (MCIT) a ainsi débarqué à SSR Lane, à Camp-Diable, le jeudi 2 juin. Après avoir évacué les eaux usées et fouillé les lieux, les officiers sont rentrés bredouilles, n’ayant trouvé ni ossements, ni cadavre.

Ce ne serait pas la première fois qu’une lettre induit en erreur les enquêteurs. Imran Goolamnabee, le beau-frère de Salma Mungur, explique qu’un message anonyme leur avait été envoyé dans le passé. L’auteur avait soutenu que le corps de la quinquagénaire se trouvait dans un champ de cannes de la région. «C’était faux. Mais nous avons toujours collaboré avec la police. Ces lettres anonymes sont de la pure méchanceté visant à nuire à notre famille.»

Selon nos renseignements, cela fait un mois que la MCIT s’est saisie du dossier et a compilé des informations sur les événements précédant la disparition de Salma Mungur. Son époux, Latiff, a même été questionné, sans que cela ne fasse avancer l’enquête. Un de ses fils a indiqué à la police que sa mère était victime de sorcellerie. Selon lui, elle avait des crises, hurlait et pleurait.

Le jour de sa disparition, le 3 mars 2014, Salma Mungur se serait réveillée vers 3 heures pour prier. Son époux s’était, lui, rendu à la mosquée. C’est en rentrant chez lui que ses fils l’ont informé de la disparition de leur mère. Ils ont, par la suite, entamé des recherches, accompagnés de leurs voisins, sans succès. La quinquagénaire aurait laissé sa prothèse dentaire ainsi que son voile à l’intérieur de la maison. Personne ne l’aurait aperçue ce jour-là. La MCIT est toutefois optimiste de pouvoir résoudre cette affaire.