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Perquisition «musclée» : la police lui aurait arraché ses dreadlocks

16 août 2017, 08:09

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Perquisition «musclée» : la police lui aurait arraché ses dreadlocks

Des piles de vêtements jonchant le sol, des vitres brisées, une pagaille pas possible. Résultat du passage d’un cyclone en plein hiver ? Non, celui d’une «perquisition musclée», dans la nuit de lundi, 14 août, à Résidence Richelieu. Plusieurs policiers ont débarqué chez les frères de Tamar Isous, selon les dires de cette dernière. Elle allègue également avoir été agressée.

Toujours selon la jeune femme, les policiers auraient ensuite malmené son frère, Aljojah Isous, allant même jusqu’à arracher les dreadlocks. «Li swiv tretman mental. Nou finn dir banla, mé mem sa, zot finn met ménot ar li, zot inn bat li…»

Il ressort qu’un membre de la famille, Beni Irana, était recherché pour vol après qu’une femme a porté plainte contre lui au poste de Coromandel. Les deux frères du suspect, Kelly Février et Aljojah Isous, donc, auraient tenté de s’interposer. Les trois hommes ont été placés en détention. 

En attendant, l’épouse de Ben Irana, déclare qu’elle a également été «brutalisée» par les policiers. «Ils m’ont même arraché mon enfant des bras, il n’arrêtait pas de pleurer…»

La famille a porté plainte pour brutalité policière auprès de la Commission des droits de l’Homme. Du côté des autorités, une source officielle affirme que les policiers étaient munis d’un mandat d’arrêt, conformément à la loi.