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Rixe sanglante à Barkly: «Nou péna nanyé a fer avek ladrog»…
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Rixe sanglante à Barkly: «Nou péna nanyé a fer avek ladrog»…
Ils seraient impliqués dans une bagarre sanglante survenue dimanche à Barkly. Sylvio Perrine, 48 ans, Jean Patrice Perrine, 41 ans, et Herold Perrine, 42 ans, trois frères, ainsi que leur neveu Jonathan Louis, 28 ans, tous habitants de la localité, ont été arrêtés hier matin. Les quatre suspects répondent d’une charge provisoire d’assault with premeditation.
Cette rixe a fait deux blessés, qui sont hospitalisés. Eric Caroopen, 32 ans, agressé au sabre, a eu une profonde lacération au pied. Il a subi une délicate intervention chirurgicale. Un des suspects, Herold Perrine, a également été grièvement blessé à la jambe.
Selon Sylvio Perrine, Herold Perrine aurait été pris à partie alors qu’il sortait récupérer sa dose de méthadone. Il était en compagnie de Jonathan Louis lorsqu’une voiture, dont le conducteur serait proche des Caroopen, aurait foncé sur lui. Les deux sont rentrés chez eux pour informer leur famille de l’incident.
Selon Sylvio Perrine, des membres de sa famille et lui auraient alors décidé de se rendre au poste de police. C’est là qu’ils sont tombés sur les présumés agresseurs d’Herold Perrine. Une violente altercation aurait éclaté. Eric Caroopen a été agressé au sabre.
Affaire liée à la drogue ?
Si la police soupçonne que cette bagarre pourrait être liée à une affaire de drogue, les suspects se défendent. Ils nient être impliqués dans le trafic de drogue.
Toutefois, les Perrine et les Caroopen s’accusent mutuellement d’avoir pro- voqué l’autre et de chercher des problèmes. «Nou péna nanyé a fer avek ladrog. Nou travay dan bann zafer aliminiom. Problem-la inn lévé kan enn mo névé inn gagn baté ar zot», explique Sylvio Perrine.
L’épouse de Sylvio Perrine explique vivre dans la peur et ne se sent plus en sécurité. «Si mo ti vann ladrog mo pa ti pou travay matin swar dan call centre. Nou gagn nou lavi onetman», explique-t-elle.
Quant à la mère d’Eric Caroopen, elle se dit traumatisée par les évènements. «Mon fils aurait pu perdre l’usage de sa jambe ou même sa vie si je n’avais pas fait les démarches pour qu’il puisse se faire soigner dans une clinique», relate la femme de 58 ans. «Nou pa konn zot, nou trankil dan nou kwin é nou pa fer okenn tranzaksion», ajoute-t-elle. L’enquête policière se poursuit.
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