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Violence conjugale: «Mone koner li pe ale rode zouti. Mone galouper»

18 octobre 2018, 20:00

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Violence conjugale: «Mone koner li pe ale rode zouti. Mone galouper»

Elle a été poignardée dans le dos. Littéralement. Dans la soirée de du mardi 16 octobre, cette habitante de Rivière-Noire de 52 ans a été agressée par son époux, Jean Yves Louis Louise. Et ce n’était pas la première fois, d’où l’ordonnance de protection dont elle bénéficie.

La victime, rencontrée sur son lit d’hôpital, est revenue sur son agression. «Même si nous sommes séparés depuis onze ans, cela ne l’empêche pas de m’agresser à sa guise.» Selon elle, son époux était sous l’influence de l’alcool ce soir-là. C’est pendant qu’elle se rendait à l’étage chez son fils, souhaitant l’éviter, qu’il l’a poignardée, poursuit la quinquagénaire. «J’ai appelé ma belle-fille et elle m’a aidée car je saignais abondamment. Mon fils m’a transportée à l’hôpital.»

En 2005, c’est à la tête qu’elle s’est fait agresser au couteau. Elle s’est alors séparée de Jean Yves Louis Louise et a demandé une ordonnance de protection. Cependant, au dire de la victime, la conduite de ce dernier n’a fait qu’empirer malgré les nombreuses réprimandes et arrestations dont il a fait l’objet. Il aurait tenté d’ébouillanter sa femme en début d’année, a été arrêté et relâché sous caution.

«Va-t-il falloir qu’il me tue pour que des sanctions sévères soient prises contre lui ?» se demande-t-elle, lasse.

Le père de deux enfants a été arrêté le même soir par les limiers du poste de police de Rivière-Noire et accusé provisoirement de tentative de meurtre. Âgé de 53 ans, il a comparu devant la cour de district de Rivière-Noire sous une charge provisoire d’«assault with premeditation». La police de Rivière-Noire a objecté à sa remise en liberté et il a été reconduit en cellule policière.