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Arantia Eléonore et son ukulele
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Arantia Eléonore et son ukulele
Sa vidéo cartonne sur YouTube et fait le tour des réseaux sociaux. Elle n’est pas tout à fait une inconnue puisqu’elle a participé à l’émission The Vibe l’année dernière. Des positive vibes, Arantia Eléonore, maman de 23 ans, en distribue à la pelle. Sa vie, elle la partage entre ses passions et ses amours : sa petite Tyrah, âgée de quatre ans, et son ukulele, entre autres.
Entre la musique et vous, c’est une longue histoire d’amour?
Tout le monde en fait chez moi. Tout a vraiment commencé quand j’avais huit ans. Ma famille et moi avions été expulsés de chez nous à cause d’une histoire de terrain. On a donc dû bouger chez une tante. Étant pauvres, nous n’avions rien. Pas d’électricité, pas de télé. Donc, pour me remonter le moral, pour penser à autre chose, je chantais. Il y avait une terrasse derrière la maison et je me mettais là pour chanter, imaginant qu’il y avait un public devant. Puis, j’ai commencé à chanter à l’école et à faire des vidéos pour YouTube.
Comment faire pour chanter quand le cœur n’y est pas?
Le fait que nous étions pauvres a beaucoup affecté ma vie scolaire. Nous devions déménager souvent et je devais changer d’établissement à plusieurs reprises. C’était très dur. En plus, ma maman nous a élevés toute seule mon frère et moi. Il y avait comme un manque dans ma vie. Mais chanter, ça m’aidait. Je me sentais bien.
Vous êtes également mère célibataire. La musique continue-t-elle à vous aider dans la vie de tous les jours?
Oh que oui… Je suis tombée enceinte à l’âge de 17 ans et j’ai eu mon enfant à 18 ans. J’avais peur. Je ne voulais pas le dire à ma maman. C’est après trois mois de grossesse que je lui ai annoncé la nouvelle. Le papa n’est pas resté. J’étais toujours à l’école mais je ne voulais pas me faire avorter. Je me disais que même s’il fallait que je donne l’enfant en adoption après, je n’avais pas le droit de le tuer. Et puis, j’ai aimé ma fille avant même de l’avoir vue. Je ne regrette pas mon choix car Tyrah est merveilleuse. Une petite peste (rires) mais merveilleuse !
Avez-vous pris un break côté musique pendant la grossesse?
Non. Je faisais toujours des vidéos sur les réseaux sociaux. Mais après la naissance de Tyrah, j’ai arrêté. Je n’avais pas le temps. Mon enfant était ma priorité. Donc, j’ai commencé à travailler pour qu’elle ne manque de rien dans la vie. Ce n’est qu’après deux ans que j’ai recommencé à chanter. Et c’est là que qu’on m’a proposé de travailler à l’hôtel comme chanteuse.
Vos projets, vos rêves, vos ambitions?
J’ai écrit des chansons et l’année prochaine, je vais enregistrer mon premier single. Ensuite, je compte évoluer davantage dans l’univers de la musique. Je me dis que si on se donne l’envie d’y arriver… eh ben, on y arrive!
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