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Franchette Labelle: «Mo léker mama dir mwa mo zanfan ankor vivan»
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Franchette Labelle: «Mo léker mama dir mwa mo zanfan ankor vivan»
Plusieurs articles en ligne affirmeraient que Christopher Rangasamy est mort. Or, sa mère, Franchette Labelle, conteste cette nouvelle funeste: «Mo léker mama dir mwa ki mo zanfan ankor vivan». Elle a vu son fils, âgé de 32 ans, pour la dernière fois le 26 janvier 2016. Il suivait un traitement à l’hôpital psychiatrique de Brown-Séquard et revenait d’une hospitalisation. C’est lors d’une balade à Port-Louis en compagnie de sa mère que le jeune homme a pris la fuite. «Tout s’est passé en l’espace de quelques minutes», se souvient-elle douloureusement. Mardi, la police a contacté Franchette Labelle pour lui dire que les ossements retrouvés au Caudan Waterfront, le 13 avril 2016, étaient bien ceux de son fils. Toutefois, cette mère, employée de Princes Tuna, refuse d’y croire.
La police lui a demandé de venir prendre les ossements pour les inhumer. L’habitante de Bois-Marchand est choquée et plongée dans l’incompréhension. Elle a alors appelé sa fille qui habite à l’étranger pour la tenir au courant. Cette dernière trouve «inconcevable» que la police demande à sa mère de venir récupérer des restes retrouvés, uniquement dans le but de «boucler une enquête». «La police n’a pas encore de preuves et elle se base sur des suppositions. Et s’il s’agissait de quelqu’un d’autre ?» La mère refuse de prendre les restes retrouvés. «J’ai demandé à la police de me montrer les photos de l’endroit où les ossements avaient été retrouvés. Elle a refusé. Je me demande pour quelle raison elle dissimule tant de détails.»
Un test ADN
On lui demande alors de se rendre aux Casernes centrales pour des prélèvements afin de réaliser un test ADN. L’exercice aura lieu mercredi. Le père de Christopher, de qui elle s’est séparée, a également été convoqué. Les résultats devront être disponibles dans quelques semaines.
La police a été sollicitée hier, vendredi 11 janvier, sur cette affaire. L’inspecteur Shiva Coothen a fait ressortir que Franchette Labelle n’avait pas été obligée d’accepter que les ossements appartenaient à Christopher Patrick Rangasamy. Il explique que des détails dans un rapport de la Foresensic Science Laboratory (FSL) «semblent indiquer» qu’il pourrait s’agir du fils de Franchette Labelle. Mais le porte-parole de la police souligne qu’à ce stade, il n’y a aucune confirmation. «Les informations ont pu être obtenues notamment grâce à l’analyse de la dentition. Ce n’est qu’après les tests ADN des parents que nous pourrons certifier si c’est bien le cas.» L’express a aussi voulu savoir si cela était normal que le rapport ait été produit plus de trois ans après la découverte des ossements ? À cette question, l’inspecteur Shiva Coothen a répondu : «C’est eux (NdlR : la FSL) qui effectuent les tests.»
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