Si vous êtes sur Facebook, vous avez dû voir cette vidéo ! Il s’agit d’un jeune homme aux dents de platUuiinne qui parle d’un inconvénient que les passagers d’autobus connaissent très bien : l’odeur désagréable de transpiration en fin de journée. Jean-Marc Lajolie, 27 ans, en a fait le sujet d’une vidéo qui fait le buzz en ce moment.

«Si ounn gagn laguér ar delo… asté enn linzette… pran enn roloooogne !!!» C’est la phrase qui vous a sûrement fait rire. Jean-Marc Lajolie, dont le pseudo Facebook est Wayne Wayne, prodigue des conseils à ceux qui sont en guerre avec leur salle de bain. 

Nous l’avons contacté pour connaître ses motivations. Jean-Marc Lajolie explique que cette vidéo a pris naissance à partir d’un message envoyé par une dame exaspérée. «Elle m’a contacté pour me dire qu’elle avait fait un trajet en autobus et qu’elle ne pouvait plus respirer tellement elle était dérangée par l’odeur de transpiration d’un des passagers.»

Est-ce sa première vidéo ? A en croire sa page Facebook, non. Ce qui inspire Jean-Marc, c’est surtout les faits de société, les titres qui font la une des journaux aussi. «Récemment, j’ai fait une vidéo à la suite de l’annonce qui disait que les universités allaient être gratuites. J’ai tourné cela en dérision mais j’ai dit des vérités aussi», soutient-il. Dans cette vidéo, le jeune homme évoque la question de «backing» politique. 

Il a beau être un comique, Jean-Marc Lajolie est, dans la vie, opérateur de machines dans le secteur des gaz industriels. Papa d’un petit garçon, il affirme s’être lancé sur les réseaux sociaux en décembre dernier. Son rêve : pouvoir vivre de la comédie un jour. Et pour lui, la troupe qu’il voudrait rejoindre, c’est celle des Komiko. 

Pourquoi n’a-t-il pas tenté de les contacter ? «Non, ou koné bann-la ‘lao’ zot. Mo pa lé al déranz zot…» Mais il ne le cache pas, il se pourrait qu’il tente de les approcher, s’il trouve le courage nécessaire. 

Pour le moment, il examine les commentaires qu’il reçoit sur ses vidéos. «Dimounn, ou koné, zot touzour ena kitsoz pu dir. Mo pran séki bon, leress mo pa pran kont !»