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Grand-Gaube: Fabrice Ratna, un «zanfan lamer» envers et contre tout

16 septembre 2019, 20:00

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Grand-Gaube: Fabrice Ratna, un «zanfan lamer» envers et contre tout

Grand-Gaube est un village côtier situé à quelques encablures de Rivière-du-Rempart. Pour de nombreux villageois, l’activité principale est la pêche. La mer à cet endroit regorge de produits qui permettent aux habitants de gagner leur vie. Les jeunes de la région misent beaucoup sur la pêche et le secteur touristique pour faire bouillir la marmite.

Fabrice Ratna, 23 ans, fait partie de ces jeunes passionnés de la mer. Cet étudiant en communication à l’université de Technologie est actuellement en dernière année d’études. Pourtant, la pêche, la plongée et les balades sur les îles font aussi partie de son quotidien.

Il exerce sur le bateau de son père, qui est décédé l’année dernière. Du jour au lendemain, sa mère étant femme au foyer, il s’est retrouvé dans la peau de l’unique gagne-pain de la maison. Il n’a eu d’autre choix que de marcher sur les pas de son père.

Mais il ne se fait pas violence pour autant car Fabrice Ratna aime la mer. Il se dit enfant de la mer et précise que sa vie serait incomplète sans elle. Quand il n’est pas à l’université, il est sur son bateau. Il n’empêche qu’il ne se voit pas faire cela toute sa vie. Il envisage de poursuivre une carrière dans le marketing qu’il a découvert l’an dernier, pendant un stage universitaire chez Emtel. Il a vite pris goût au marketing aprés avoir été affecté au département chargé de la vente des Airboxes.

«J’ai beaucoup aimé mon stage chez Emtel. D’ailleurs, j’ai mis en avant mon savoir-faire pour vendre les Airboxes de la compagnie. A l’avenir, je compte bien opter pour le marketing.»

Entre sa passion et ses études, Fabrice Ratna se donne à fond. Son objectif, c’est de réussir dans la vie et d’offrir une vie meilleure à sa famille. Pour ce faire, il étudie et travaille très dur. Quand il n’est pas concentré sur un de ses livres d’études, c’est sur son bateau avec sa canne à pêche qu’on le retrouve. Et avec une ligne de 0,5, il ramène régulièrement des poissons comme des vieilles, capitaines et barracudas. «La vie n’est jamais facile et il faut sans cesse lutter. Ma passion restera toujours la mer, peu importe le travail que je ferai», dit-il.