Cela fait plus de quatre mois que la raffinerie de la compagnie Alteo a cessé ses opérations. Ses employés réclament aujourd’hui leur compensation qui s’élève à trois mois de salaire par année de service et un terrain de 12 perches.

Après maintes négociations entre Alteo et les syndicats des employés, la direction de la compagnie a proposé à ceux qui travaillaient dans la raffinerie d’être redéployés dans d'autres départements. Cependant, ces derniers ne sont pas satisfaits de cette offre. «Lorsqu’un employé shift vers un autre département, il conserve son temps de service mais voit le salaire de base diminuer. Ce n’est pas juste pour ceux qui ont 25 années de service au sein de la compagnie», souligne Neeven Curpen, porte-parole de l'Union of Artisans and Allied Workers of the Cane Industry (UAAWCI).

Contactée, la direction d’Alteo souligne qu’il n’y aura aucun licenciement à la suite de cette fermeture et que la compagnie est prête à redéployer les employés de la raffinerie dans les autres départements de la compagnie.

«Par ailleurs, un exercice de recrutement interne est en cours au sein d’Alteo Milling, et cet exercice est ouvert à tous les employés du groupe, y compris ceux de la raffinerie. Nous tenons toutefois à faire ressortir qu’aucune pression n’est exercée sur qui que ce soit pour accepter ou refuser ces emplois. Tout employé d’Alteo, y compris celui de la raffinerie, est libre de consulter son représentant syndical et de postuler. Il est également important de noter que tout employé embauché pour un de ces postes vacants conserverait son temps de service», rapporte la compagnie par le biais d’un communiqué.