C’est devant une salle comble que Kumar Sanu a tenu son concert, dimanche. Le public avait fait le déplacement pour entendre ses tubes, qui se comptent par centaines de milliers, des années 90 et du début des années 2000. Il a été servi pendant environ une heure et demie.

Bien des années se sont écoulées depuis qu’il a reçu son premier Filmfare Award en 1991. Aujourd’hui, il est âgé de 65 ans. Dès le début du concert, peu après 20 heures avec Do dil mil rahe hain (NdlR, deux cœurs se rencontrent), le public a constaté que sa voix n’a pas bougé d’une octave. C’est cette même tessiture qui lui a valu ses cinq Filmfare Awards consécutifs. D’ailleurs, toutes ces chansons, et bien d’autres, ont fait l’objet de la première partie de son show.

Au lieu de chanter des chansons complètes, la rockstar indienne a fait un pot-pourri d’un peu plus de 45 minutes de ses meilleurs tubes. Le public a eu droit aux chansons des films tels que Saajan, Baazigar et Pardes, et plusieurs morceaux du légendaire Aashiqui, entre autres. Cette formule de medley, choisie par la vedette indienne, lui a permis de proposer à son public des dizaines des meilleures chansons les plus attendues de son répertoire. Se sont enchaînées Aankh Marey, Ye Kaali Kaali Aankhe, Chura ke dil Mera.

Après un entracte, Kumar Sanu est revenu sur scène, vêtu plus sobrement que précédemment, d’une veste recouvrant la chemise dorée et noire qu’il portait. Ce costume seyait mieux au style de la deuxième partie. Cette fois-ci, pendant encore 45 minutes, il a interprété intégralement (et non pas en pot-pourri) d’autres classiques de son répertoire, tels que la chanson éponyme de Baazigar, Ladki badi anjaani hai, entre autres. Il était accompagné de Rachna Chopra et de Swarnali Bose qui assuraient les voix féminines.

L’ambiance à Côte-d’Or, lors de la première partie du spectacle assurée par d’autres artistes, avait du mal à monter crescendo avant l’arrivée du maestro. Mais l’entrée en scène de Kumar Sanu a vite rectifié cela et la température n’a pas cessé de monter. Il faut dire que son dynamique master of ceremony a beaucoup aidé à chauffer la salle. Le public a été transporté dans le Bollywood des années 90. Cependant, l’acoustique de cette salle, pas forcément adaptée aux concerts, n’a pas permis à ceux qui étaient à l’arrière de tout saisir des anecdotes racontées par le chanteur, ou des échanges humoristiques entre son master of ceremony et lui. Mais comme l’artiste a choisi des chansons qui ont traversé les générations sans prendre une ride, la totalité du public a pu suivre. Le jeu de lumières, qui était composé de quelques projecteurs mais surtout d’un grand écran LED, a été le décor idéal pour ce concert. Les animations géométriques, qui faisaient fureur dans ces annéeslà, ont bien complété l’ambiance.

À la fin du spectacle, les organisateurs – Spelmedia et Five Star Media de Companies – ont affiché leur satisfaction face à la salle comble et à la qualité du spectacle, applaudi par le public. Les organisateurs promettent un autre concert surprise dans les mois à venir.