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Souvenir de noël
Vos plus belles histoires contées
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Souvenir de noël
Vos plus belles histoires contées
C’est le moment que petits et grands attendent tout au long de l’année ; celui où l’on se retrouve en famille autour de somptueux repas, avec une multitude de cadeaux qui attendent d’être déballés sous le sapin de Noël. Chacun conserve ses propres souvenirs liés à cette fête magique. Des personnalités, qu’elles soient connues ou moins connues, nous ouvrent leur cœur pour partager ce moment féerique...
Mgr Jean Michaël Durhône : Être aux côtés des plus démunis
Mgr Jean Michaël Durhône raconte que son plus beau souvenir demeure le Noël passé en France, en 2001, alors qu’il était encore au séminaire. «J’étais dans une paroisse où il y avait de nombreuses personnes sans papiers. Malgré leurs différentes religions, elles sont venues assister à la messe. Après la célébration, nous avons tous partagé un repas ensemble.» Ce qui l’a le plus marqué à ce moment-là, c’est que l’Évangile de la veillée de Noël mettait justement en lumière le fait que Joseph et Marie n’avaient pas trouvé de lieu où pouvait naître Jésus. «Ils étaient eux-mêmes des déplacés et la Vierge Marie a donné naissance à Jésus dans une mangeoire.»
Le parallèle en ce jour spécial démontre que malgré les difficultés auxquelles font face ces personnes venues en France en quête d’un meilleur avenir, l’esprit de fraternité et de convivialité a prévalu en ce jour. «En tant que séminariste, je regardais ces personnes qui avaient peur d’être déportées par les autorités. Avec d’autres séminaristes, nous avons même organisé un tournoi de football avec eux car, malgré leur situation, chaque personne a besoin d’être accueillie sur une terre.» C’était son plus beau Noël, dans la simplicité, avec des gens qu’il ne connaissait pas...
Ravin Goonmeter : Son magnifique mariage
Il porte plusieur s casquettes, toutes liées à une seule cause : aider son prochain. En effet, Ravin Goonmeter est membre du Rotary Club à Madagascar, membre du Resto du cœur de la Grande Île, et également membre fondateur de la page Expats Maurice/Madagascar sur Facebook. Une image particulièrement belle reste gravée dans sa mémoire en ce mois de décembre : celle de son mariage. ! «C’est mon plus beau cadeau, partagé avec une femme des plus merveilleuses qui comble ma vie de bonheur.»
Cependant, avec l’approche de Noël, ses pensées se tournent également vers ceux dans le besoin. Il raconte qu’au cours des dernières années, avec l’aide de ses amis au sein des différentes associations, l’accent a été mis sur le travail humanitaire. «Nous avons réalisé de très belles actions humanitaires qui ont illuminé la vie des Malgaches dans le besoin, en particulier grâce au Rotary Club Antananarivo Ivandry.» Il a également été au cœur d’autres actions en cette période festive, notamment avec des orientations stratégiques, mettant l’accent sur la santé et l’éducation, «sans oublier les Restos du cœur de la famille Pala».
Alexandre Mayer : Une rencontre de foot dans un stade mythique
Le jeune Alexandre Mayer, figure emblématique du cyclisme mauricien, n’hésite pas une seconde à répondre à cette question. «Mon plus beau cadeau a été la rencontre de football à laquelle j’ai assisté à Old Trafford en 2016.» Il s’en souvient comme si c’était hier, surtout que c’était lors du Boxing Day, une période où toute l’Angleterre vibre pour les rencontres de foot, les unes plus palpitantes que les autres. «C’était le match qui opposait Manchester United à Sunderland.» Pendant la rencontre, il a eu l’occasion de vibrer et de se laisser bercer par les chants des supporters des Red Devils. «Ce qui a été magique, c’est le fait d’être dans le stade, de vivre la préparation avant la rencontre, le match et l’excitation qui régnait dans le stade.»
Voir ses stars évoluer, non pas sur un écran de télévision mais devant ses yeux, a également contribué à cet instant féerique. «Et bien sûr, le bonus a été la victoire des Red Devils. En tout cas, c’était incroyable, surtout à cette période de Noël en Angleterre.» Aujourd’hui, le cycliste a également reçu un autre magnifique cadeau de Noël, celui d’intégrer la prestigieuse équipe anglaise sur route de Saint-Piran. Au sein de cette équipe, il pourrait avancer et, qui sait, peut-être atteindre le rêve de tout sportif : une place qualificative pour les Jeux olympiques de Paris en 2024.
Ruqayah Khayrattee : Se donner à fond, c’est le plus beau cadeau
Depuis sa tendre enfance, les parents de Ruqayah Khayrattee lui ont toujours inculqué que la sagesse tout au long de l’année serait récompensée par un présent à Noël. Et même aujourd’hui, elle continue d’appliquer ce leitmotiv. «Au début de chaque année, je rédige une liste des choses que je souhaite, que j’envoie ensuite au Père Noël en espérant qu’il les réalise.» En tout cas, le plus beau cadeau qu’elle ait reçu est la création de son organisation non gouvernementale, Fam An Mars. «À travers elle, j’apporte mon aide aux plus vulnérables de la société, en particulier les enfants, même si à l’origine, l’association était axée sur l’autonomisation des femmes.»
Aujourd’hui, Ruqayah endosse le rôle de Mère Noël. «J’ai pu organiser des repas pour ces enfants en cette période festive. La satisfaction qui en découle est le plus beau des cadeaux que l’on puisse m’offrir.» Elle ajoute qu’elle a réussi à rassembler plusieurs amis qui l’aident dans cette nouvelle mission et qui lui permettent également de se dépasser régulièrement. «Je garde aussi en mémoire un souvenir que je souhaite partager avec tous. Avec mon salaire, j’ai pu offrir un séjour dans un hôtel cinq-étoiles à mes parents. Ils ont toujours cru en moi et m’ont soutenue dans les moments difficiles. J’ai une pensée spéciale pour ma mère, qui n’est plus de ce monde, mais qui a toujours été mon pilier.»
James Perrine : «Mon plus beau cadeau, c’est ma santé»
Le chanteur James Perrine partage qu’il n’a pas grandi au sein d’une famille aisée et n’a jamais reçu de cadeaux de Noël. Pourtant, même aujourd’hui, il n’en tient pas rigueur à ses parents. «Je n’ai jamais eu de cadeau à Noël. Mes parents ont lutté pour nous élever, mes cadeaux étaient des vêtements pour l’école et pour mon quotidien.» Cependant, il exprime sa gratitude envers ses parents, reconnaissant les nombreux sacrifices qu’ils ont consentis pour lui offrir la meilleure éducation possible. «Ils ont fait des efforts pour que je ne manque de rien. Mon plus beau cadeau est ma bonne santé. Je ne m’attache pas à ce qui est matériel.» De nos jours, alors qu’il a la possibilité de s’offrir des choses luxueuses, il préfère rester simple. «Je ne recherche rien d’inaccessible», confie James Perrine, que les amateurs de musique connaissent sous le nom de scène Linkonsyan.
Pazhany Rangasamy : La découverte du réel Père Noël dès trois ans
Alors que tous les petits attendent impatiemment la venue du gros bonhomme vêtu de rouge et de sa longue barbe blanche dans la nuit du 24 décembre, Pazhany Rangasamy, lui, a connu l’envers du décor dès l’âge de trois ans. «Je me souviens que ma tante était venue chez moi pour parler à ma maman. Je faisais semblant de dormir et j’écoutais leur conversation. Je l’ai entendue dire à ma maman qu’elle avait déjà acheté les jouets et elle lui donnait des instructions sur quel présent était destiné à qui, et qu’il fallait que cela soit fait pendant la nuit du 24 décembre pour qu’au lendemain, nous ayons l’impression que le Père Noël était passé. J’ai alors compris que le Père Noël était nul autre que nos parents…» Toutefois, aujourd’hui, grand-père de trois petits-enfants, il essaie de maintenir le mythe autour du personnage vêtu de rouge. «Les petits viendront le 24 décembre et je vais tout organiser afin que Noël soit des meilleurs.»
Toutefois, il soutient qu’il devient difficile de nos jours, surtout avec la technologie, de continuer à faire vivre la légende qui tourne autour du Père Noël.
Karen Foo Kune-Bacha : Le plus important, c’est la famille
Noël est synonyme de famille, comme l’explique Karen Foo KuneBacha. Pour elle, cette fête est véritablement le moment de la passer avec tous ceux qui lui sont le plus chers. «C’est un cadeau que de partager ces instants en famille.» Elle a même deux souvenirs où la famille tient une place prépondérante. «Je me souviens d’une année où j’étais déjà fiancée à Ruben et que nous avons décidé de passer un Noël en Angleterre, revenant à Maurice pour le réveillon du Nouvel an. Mais à notre grande surprise, tous les restaurants étaient fermés ce jour-là à Londres. Du coup, nous avons dû nous contenter de repas surgelés achetés dans un supermarché. Malgré tout, le fait d’avoir été aux côtés de mon futur époux a eu un effet féérique.»
Ensuite, il y a eu le premier Noël de son fils. «Nous avions tout organisé et c’était mon papa qui avait la tâche de se déguiser en Père Noël. Au début, mon fils observait le bonhomme, mais voir sa réaction par la suite quand il s’est vu offrir des présents, c’était tout simplement extraordinaire. Il hésitait certes, mais cela a vite changé en joie, et cela m’a réchauffé le cœur…» Ces moments familiaux resteront toujours gravés en elle.
Rao Ramah : Ces jouets qui l’ont marqué
Qui dit décembre dit Père Noël, surtout quand on est encore enfant. Pour le directeur de la Corporation Nationale de Transport (CNT), Rao Ramah, de nombreux souvenirs remontent en cette période. «Noël, c’est un moment magique. Je me souviens que même si mes parents étaient très modestes, ils faisaient toujours des efforts pour que nous puissions passer un bon moment en ce jour.» Il se rappelle qu’après avoir coupé le sapin et l’avoir placé dans le salon, il pouvait attendre tranquillement le passage du Père Noël. «Je me souviens d’une année où j’avais reçu un tank de guerre de couleur verte. Il y avait même une télécommande avec. Il faut savoir qu’à cette époque, le ‘wireless’ n’existait pas encore. Mais c’était une merveille de le faire fonctionner.»
Une autre fois, il se souvient qu’il avait obtenu un avion. Tous ces jouets ont su bercer son enfance. Aujourd’hui, au sein de la CNT, il contribue à ce que d’autres enfants puissent également avoir la chance de découvrir la joie d’avoir un jouet. «Nous en avons distribué 5 000 ces derniers jours.»
Denis Grandport : Moment à partager avec les moins chanceux
Ces soirées du 24 décembre où les enfants ont du mal à dormir, impatients d’attendre l’arrivée du Père Noël. «Ou encore de savoir par où le Père Noël va passer pour entrer dans la maison.» Autant de moments qui resteront gravés dans les mémoires de Denis Grandport. «Sans oublier qu’il y a aussi la partie traditionnelle où l’on va assister à la messe, suivie d’un déjeuner familial.» Si le fondateur de Fellowship First Aiders estime avoir eu la chance de recevoir des présents en ce jour, il œuvre maintenant pour que d’autres enfants puissent également ressentir cette joie. «On s’organise pour que des enfants d’un quartier puissent avoir la chance de fêter Noël. On leur donne des jeux, et l’on participe avec eux en ce jour.»
Et il continue à le faire. «On recherche un quartier chaque année et on le fait. Je m’occupe aussi de l’école, la Mauritius Mental Health Association et, chaque année, on décore les sapins qui nous ont été offerts. Et je cherche un cadeau à donner à chaque enfant. Leur joie est indescriptible. En plus, cette année, j’ai même pu avoir un Père Noël aux yeux bleus.» Et en ce jour, il a une pensée spéciale pour tous ces enfants qui ne pourront pas fêter Noël. «Ces enfants qui sont à l’hôpital, ou dont les parents sont malades et n’ont pu acheter un présent pour leurs petits, ceux des migrants, ceux dont les parents sont en prison, ou encore ces enfants qui souffrent de la guerre. Et pourquoi ne pas garder une minute de silence en ce jour pour penser à eux…»
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