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Affaire constituency clerk
Yogida Sawmynaden fixé le 30 mai, pour un procès démarré le 21 février
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Affaire constituency clerk
Yogida Sawmynaden fixé le 30 mai, pour un procès démarré le 21 février
L’ancien ministre du Commerce plaide non coupable des deux accusations portées contre lui, soit «forgery of private writing» et «making use of forged private writing».
Les plaidoiries dans le cadre du procès intenté au député et ancien ministre Yogida Sawmynaden dans l’affaire de constituency clerk, ont pris fin, hier. La magistrate Anusha Rawoah, qui préside le procès, prononcera son verdict le 30 mai. Yogida Sawmynaden plaide non coupable des deux accusations portées contre lui, soit «forgery of private writing» et «making use of forged private writing», en vertu de la section 108 du Code pénal. L’avocate de la poursuite, Mᵉ Darshana Gayan, a, une fois de plus, souligné, hier, la constance dans la version de Simla Kistnen, qui, selon elle, est restée inchangée tout au long de l’affaire.
Dans plus d’un mois, Yogida Sawmynaden connaîtra son sort. Son avocat, Mᵉ Raouf Gulbul, a insisté, lors des plaidoiries de lundi, sur le fait que Simla Kistnen a modifié à plusieurs reprises sa version des faits et qu’à chaque fois qu’elle a été confrontée à ses incohérences, elle a proposé une nouvelle version. L’avocat a également soutenu que le droit au silence de Yogida Sawmynaden est constitutionnel et qu’aucune conclusion ne devrait être tirée par rapport à cela. À sa sortie du tribunal hier, l’avocat a déclaré qu’il faut laisser la justice se prononcer en toute sérénité et que chaque partie a accompli son travail.
Pour sa part, Mᵉ Gayan a mis l’accent sur la crédibilité de Simla Kistnen, désormais considérée comme «un témoin de vérité», et a maintenu qu’elle n’a jamais été employée en tant que constituency clerk pour Yogida Sawmynaden. Mᵉ Gayan a demandé à la cour de ne pas prendre en considération les divers chèques produits par la défense car ceux-ci ne sont pas pertinents pour l’affaire.
Elle a également fait référence aux relevés téléphoniques de Yogida Sawmynaden, qui n’a jamais appelé Simla Kistnen entre décembre 2019 et le 14 juillet 2020, et ce n’est que le 15 juillet 2020 qu’un seul appel a été enregistré. «Le témoin a fait comprendre que même s’il y avait des contradictions, cela ne signifie pas qu’elle a menti. Il n’y a aucune preuve démontrant que le témoin n’est pas crédible. L’accusé a déclaré qu’il a donné Rs 50 000 d’avance à Soopramanien Kistnen, ce qui aurait couvert jusqu’à quatre mois de salaire, de janvier à avril», a conclu Mᵉ Gayan.
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