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Affaire «Constituency Clerk»

Yogida Sawmynaden opte pour le silence

16 mars 2024, 19:00

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Yogida Sawmynaden opte pour le silence

Le procès intenté à Yogida Sawmynaden dans l’affaire de Constituency Clerk s’est poursuivi hier avec l’audition de trois témoins de la défense. L’ancien ministre ne témoignera pas sous serment en cour, conformément à sa stratégie de défense. Son avocat, Me Raouf Gulbul, a souligné le fait que c’est le droit constitutionnel de Yogida Sawmynaden de ne pas témoigner en cour. Pendant l’audience, une représentante de la HSBC a présenté une dizaine de chèques au nom de Soopramanien Kistnen pour la période de 2015 à 2019.

Les avocats présenteront leurs plaidoiries le 28 mars. Alors que l’on attendait que Yogida Sawmynaden témoigne pour apporter des éclaircissements dans cette l’affaire, il a choisi d’invoquer son droit au silence et de laisser son avocat gérer la stratégie de défense. Me Raouf Gulbul a souligné à sa sortie du tribunal que la Constitution accorde à un accusé le droit de choisir de témoigner ou pas.

Les trois témoins de la défense ont été appelés lors de l’audience d’hier, dont un Court Manager de la cour de district de Port-Louis qui a présenté un document lié à la private prosecution déposée contre Yogida Sawmynaden en décembre 2020, ainsi que l’affidavit de Simla Kistnen dans ce contexte. Un représentant du Master and Registrar a également été appelé à produire la plainte en réclamation déposée par Simla Kistnen devant la Cour suprême. Ce témoin devra revenir le 22 mars pour déposer d’autres documents qu’il n’avait pas en sa possession hier.

Ensuite, un représentant de la HSBC a produit les chèques de Yogida Sawmynaden à Soopramanien Kistnen pour la période de 2015 à 2019, comprenant ceux de différents montants, certains adressés directement à Soopramanien Kistnen et d’autres devant être versés sur son compte bancaire. Après l’audition de ces témoins, les avocats des deux parties entameront la phase finale avec les plaidoiries le 28 mars. À l’issue de cette audience, la magistrate Anusha Rawoah, qui préside le procès, devrait fixer la date du jugement, qui pourrait avoir lieu vers la fin d’avril ou au début de mai. L’ancien ministre du Commerce, qui plaide non coupable, fait face à deux accusations formelles, soit «forgery in a private writing» et «making use of a forged private writing», sous diverses sections du Code pénal.