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Au n°10 (Montagne-Blanche–Grande-Rivière-Sud-Est)
Zahid Nazurally : «Mo lebra ouver a zot tou»
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Zahid Nazurally : «Mo lebra ouver a zot tou»
C’est dans une ambiance de fête que Zahid Nazurally a pris la parole au Issa Hall, Mont-Ida, hier. L’ancien Deputy Speaker a affirmé qu’il serait présent sur le terrain pour le Nomination Day. Mais le flou sur sa position ou son ralliement à un parti reste intentionnellement entretenu.
«Pou Nomination Day, nou ale. Mem bizin al dan metro, mem dan loto, nou ale», a-t-il déclaré à l’assistance. Il a même pris l’engagement de travailler pour le pays, précisant que son engagement était avec le peuple et non avec «bann dimounn ki deza pe koz koze avek mwa». Qui sont ces personnes ? Il n’a pas répondu à la question, disant, comme d’habitude, que la réponse viendrait en temps et lieu. D’ailleurs, il a précisé que même sa présence sur le terrain, hier, ne voulait pas dire qu’il serait candidat. «Il se peut aussi que j’aille soutenir un candidat. Ou que je donne un mot d’ordre.»
Quant à sa candidature, Zahid Nazurally a expliqué que vu que l’assistance d’hier soir le soutenait, il discuterait avec sa famille avant de prendre une décision. «Tiket, pa tiket, mo angaz mwa. Mo pre pou ouver mo lebra pou travay pou pei», a-t-il lancé. Questionné sur la rencontre entre Navin Ramgoolam et lui, que le leader du Parti travailliste avait annoncée, Zahid Nazurally a fait savoir que ce n’était que l’ancien Premier ministre qui pouvait répondre à cette question et que sa discipline l’empêchait de le faire. Revenant sur une éventuelle candidature, il a déclaré que certains députés avaient des pouvoirs et que d’autres voyaient leurs pouvoirs enlevés «akoz zot drwat». Et il a demandé à ses mandants d’imaginer ce qu’il aurait pu accomplir de plus avec un peu de pouvoir en plus.
Par ailleurs, parlant de la campagne politique, Zahid Nazurally a fait ressortir : «Pe nek tann kritik. Kisann-la ena letan pou ekout palab, kritik lor sigar?» Revenant sur son bilan, il a rappelé qu’il avait tout mis en écrit et que chaque député devrait rendre des comptes, «mem kan aste poubel».
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