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Zoom sur Timothy Leberl: «J’ai les Mondiaux de 2025 dans le viseur»
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Zoom sur Timothy Leberl: «J’ai les Mondiaux de 2025 dans le viseur»
Timothy Leberl et Steve Haupt, head coach du CNQB, qui l’a entraîné à Côte-d’Or.
En vacances à Maurice depuis le 9 août, le Mauricien Timothy Leberl – qui vit à Londres – a eu l’occasion de participer à des sessions d’entraînement à Maurice. Quand il regagnera la Grande-Bretagne début septembre, il se concentrera sur ses nouveaux objectifs dont celui d’être éligible pour les Championnats du monde aquatiques qui se dérouleront à Singapour du 11 juillet au 3 août 2025.
Timothy Leberl, 22 ans, est un compétiteur dans l’âme. Le 1er août, au Forge International Sport Centre à Sheffield, il a effacé son propre record national au 800m nage libre d’environ une seconde, soit en 8 minutes, 35 secondes et 28 centièmes. Ajoutons à cela qu’il est l’actuel détenteur du record de Maurice au 1 500m nage libre en 16 minutes, 18 secondes et 41 centièmes depuis le 3 décembre 2023. Timothy Leberl n’a pas été sélectionné pour les JO de Paris. Cependant, il espère représenter Maurice aux prochains Mondiaux aquatiques qui auront lieu à Singapour du 11 juillet au 3 août 2025.
Bien qu’en vacances à Maurice depuis le début du mois d’août, Timothy Leberl a tenu à poursuivre ses entraînements dans notre pays. Deux semaines après avoir débarqué dans l’île, il a été pris en charge par Steve Haupt, head coach du Cercle des Nageurs de Quatre-Bornes (CN¬QB), qu’il connaît bien depuis 2022, date de leur première rencontre. «Quand je suis à Maurice, c’est toujours un privilège de pouvoir compter sur un entraîneur même si ce n’est pas celui qui me coache en Angleterre. A la fin du jour j’ai quelqu’un qui s’occupe de moi ici. Steve Haupt me donne son propre plan d’entraînement. J’arrive toujours à m’adapter à ce qu’il me donne», affirme Timothy Leberl.
Est-ce à dire que ce qui est demandé au nageur est trop facile à exécuter ? «Tout dépend de ce que Steve Haupt a prévu pour moi. Des fois cela peut-être plus intense, d’autres fois plus long. Cela varie quand je viens à la piscine. La première semaine, j’ai nagé deux fois à Côte-d’Or. Cette semaine, je nage trois fois dans la même piscine (NdlR : lundi, mercredi et jeudi). Dès le 2 septembre, j’aurai cinq jours d’entraînement. C’est une bonne chose car quand je rentrerai en Angleterre, j’aurai également cinq sessions d’entraînement. Il s’agit actuellement, à Maurice, de faire quelque chose qui corresponde à ce que je retrouverai à mon retour en Angleterre.»
A Londres ou ailleurs, Timothy Leberl espère repousser ses limites et battre ses meilleurs temps sur les nages de longue distance. Arrivera-t-il à passer sous la barre de 16 minutes au 1 500m nage libre ? Plus facile à dire qu’à faire, selon le nageur. Mais pour ce qui est d’abaisser une nouvelle fois son propre record national, il a la recette pour y parvenir. «Si on reste positif et que l’on croit en son potentiel, tout peut arriver», explique-t-il. Quoi qu’il en soit, dans les semaines à venir, alors qu’il s’élancera de son plot de départ, Timothy Leberl sera – comme de coutume – livré à lui-même pendant plus d’un quart d’heure dans un bassin.
«Certes, le 1 500m nage libre est une longue course où beaucoup s’imaginent que l’on a le temps de penser à autre chose que la nage. Il n’en est rien. Car quand vous êtes dans la course, même si vous savez que vos parents et votre coach vous encouragent hors de la piscine, dans l’eau, vous ne pouvez compter que sur vous-même. Il faut rester très concentré et ne penser à rien», précise Timothy Leberl, déjà tourné vers ses nouveaux objectifs.
Les longues distances, «trade mark» familial
Il n’y a pas beaucoup de nageurs qui aiment parcourir de longues distances en compétition. Quand on demande à Timothy Leberl pourquoi il aime les longs parcours, il ne peut s’empêcher de sourire. «C’est drôle, mon père Geoffrey était un amateur de marathon, semi-marathon et 10 km en athlétisme. Ma mère lui a emboîté le pas en faisant du marathon, le 10 km et le half Iron man. Je pense avoir hérité d’eux ce goût pour les longues distances. Sauf que moi, je parcours les longues distances dans l’eau et non sur le sol ou la piste», dit le médaillé d’argent au 1 500m nage libre aux JIOI à Maurice en 2019 et triple médaillé d’argent à Madagascar en 2024 au 400m nage libre, 1 500m nage libre et relais 4x200m nage libre.
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