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Bois-Marchand: le paiement pour l’entretien du cimetière envisagé
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Bois-Marchand: le paiement pour l’entretien du cimetière envisagé
Ces voleurs sont à l’affût de plomb ou de pierres taillées. Leur lieu de prédilection : le cimetière de Bois-Marchand. Un lieu qui leur est d’autant plus accessible qu’une partie est totalement négligée. Ainsi, plusieurs cas de pillages ont été rapportés à la police depuis le début du mois. Face à la recrudescence de ces vols. Le conseil de district de Pamplemousses a décidé de prendre des mesures préventives.
Le conseil de district compte changer de système pour adopter celui du cimetière de St.-Jean, où la paroisse de la localité fait payer pour l’entretien du cimetière. Un programme de nettoyage du lieu est aussi en cours depuis mercredi. Ranjiv Woochit, président du conseil, a indiqué qu’il y a eu une forte mobilisation de la part des autres conseils de district afin d’empêcher que le cimetière le plus grand de l’océan Indien ne soit le témoin d’autres pillages. Il a également ajouté que le nettoyage se fera régulièrement et que des herbicides seront pulvérisés pour empêcher que le cimetière ne se retrouve à nouveau dans cet état.
Le président du conseil de district ajoute que ceux qui ont des terrains au cimetière de Bois-Marchand devront les entretenir. S’ils ne le font pas, le conseil de district s’en chargera et les propriétaires devront payer les frais.
Des «lead linings» contre l’odeur de décomposition
En fait, les pilleurs de tombes, explique Manoo Ramlall, l’officier responsable du cimetière, sont à la recherche du plomb qui se trouve dans les caveaux. Car les règlements veulent que le cercueil placé dans un caveau soit revêtu de plomb ou de lead linings afin d’empêcher que l’odeur de décomposition ne s’en échappe.
«Un caveau peut accommoder jusqu’à dix personnes. Les personnes souhaitant y mettre un corps doivent présenter un certificat pour s’assurer que le cercueil a bien des lead linings. Ceux-ci sont très chers», souligne ManooRamlall. Et d’ajouter que lesvoleurs sont également attiréspar les pierres taillées qui sontcoûteuses.
L’officier explique qu’il y a un côté du cimetière qui est plus touché par les pillages. Car il est isolé, avec des arbres et des herbes hautes. De plus, il n’est pas bien éclairé et il n’y a que deux gardiens pour surveiller 80 arpents. L’un d’eux, Burthy Chintamone, explique que lorsqu’il est seul et qu’un problème survient, il est obligé de quitter son poste, laissant ainsi le cimetière sans surveillance. Ces conditions sont propices aux pilleurs de tombes.
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