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12e festival du livre: les exposants font un bilan mitigé
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12e festival du livre: les exposants font un bilan mitigé
Un chapiteau blanc érigé tout au bout du parking, du centre commercial de Bagatelle, sur des macadams. À l’intérieur, peu d’espaces pour bouger entre les tables des exposants. C’est dans ce cadre que la 12e édition du Festival du livre s’est tenue jusqu’à hier, dimanche 4 mai. D’où le constat des exposants: la foule n’a pas vraiment été au rendez-vous.
Les libraires sont tous d’avis que l’édition précédente avait vu défiler plus de monde. Cela grâce à une meilleure organisation et un meilleur emplacement. Ce dernier point provoque une grogne silencieuse générale. «On a soulevé cela lors de la réunion avant l’exposition», explique un représentant de L.R’s Bookshop. Mais rien n’a été fait, l’exposition s’est quand même tenue à l’extrémité du centre commercial. D’ailleurs, une représentante de la librairie Le Printemps relève le manque d’hygiène découlant du fait d’être sur des macadams et dans la poussière.
Balla Ramanjooloo qui expose surtout des livres académiques et des livres pour enfants, abonde dans le même sens. «Quand cela se tenait au Caudan, on avait plus de visibilité. Ici, on est vraiment isolé du public», explique le propriétaire de la librairie Ramanjooloo.
Du côté du Bookstore, affilié aux Éditions de l’océan Indien, on explique qu’il y aeu moins de monde samedià cause de la pluie. Selon unde ses représentants, les exposantsétaient eux-mêmesdécouragés car le sol étaittrempé. «L’endroit n’est pas idéal pour tenir un Salon du livre», estime-t-il, il auraitdû se tenir à l’intérieur ducentre commercial.
Prix abordables
Mais des fidèles du festival étaient bel et bien là. À l’instar de Gaelle Bass. «J’aime lire, donc je suis là, explique la jeune femme. Toutefois, j’ai déjà lu beaucoup des livres exposés. L’événement est peut-être plus bénéfique pour les parents et les enfants.» Plusieurs stands exposent des livres académiques et des livres pour les tout-petits. Mais ce que retient Neerusha Chuttoorgoon, un autre membre du public, de ce festival, c’est qu’il y avait «une large variété de livres à des prix très abordables».
Quid des ventes ? Les dictionnaires ont eu la côte mais ont été surpassés par les romans, selon les divers exposants interrogés. D’ailleurs, certains romans étaient à Rs 50 seulement alors que les dictionnaires Larousse coûtaient, en moyenne, plus de Rs 1 000. Les livres pour enfants sont, eux, en troisième position. Les boardbooks, pour les enfants en bas âge, ayant été populaires auprès des parents. D’autre part, les livres spirituels de la Bhaktivedanta Book Trust Library ont reçu pas mal d’attention.
Outre la vente de livres, l’exposition était l’occasion pour l’auteur Albert Jacques Poirier de présenter son dernier ouvrage qui est un carnet de voyage d’Agaléga. Il a tenu des séances de dédicace de vendredi à dimanche.
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