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La Chine achète 123 hélicoptères à Airbus
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La Chine achète 123 hélicoptères à Airbus
La division hélicoptères d'Airbus Group a conclu lundi un accord de 600 millions de dollars (441 millions d'euros) portant sur la livraison de 123 hélicoptères à des entreprises chinoises.
Les contrats, qui concernent à la fois sur des appareils légers de la famille Ecureuil et sur des bimoteurs EC135, ont été signés avec trois fournisseurs de l'aviation générale chinoise.
Les contrats ont été paraphés sous les yeux du Premier ministre chinois Li Keqiang et de la chancelière allemande Angela Merkel, qui effectue depuis dimanche une visite en Chine.
Ce marché est l'un des plus importants depuis que la Chine a assoupli les restrictions au vol à basse altitude dans un espace aérien essentiellement contrôlé par l'armée.
Ce récent aménagement amène à projeter une forte hausse des commandes pour combler un manque dans l'un des principaux marchés de la planète non encore exploités pour les hélicoptères et autres aéronefs.
"Il y a aujourd'hui 350 hélicoptères civils qui volent en Chine. Il y en a 10.000 en Europe et 12.000 aux Etats-Unis, c'est pourquoi le potentiel du marché pour les hélicoptères est énorme en Chine", a dit à Reuters Guillaume Faury, président exécutif d'Airbus Helicopters, ex-Eurocopter.
La Chine achète actuellement une cinquantaine d'hélicoptères par an sur une marché mondial annuel de 800 appareils civils, selon des estimations d'Airbus Helicopters. D'ici 2020, elle pourrait en acheter 200 par an, a observé Faury, soulignant la volonté de l'entreprise d'être présente en Chine à la fois commercialement et industriellement.
Airbus Helicopters vise dans un premier temps une part de marché de 50% en Chine, a ajouté Faury. Mais la division d'Airbus risque d'être exposée à la vive concurrence de groupes tels que l'anglo-italien AgustaWestland et l'américain Sikorsky, filiale d'United Technologies.
La Chine pourrait en outre être prête à construire son propre hélicoptère civil d'ici la fin de la décennie, estiment des experts occidentaux, le pays cherchant à devenir une grande puissance de l'aéronautique.
Toujours en marge de la visite d'Angela Merkel, Lufthansa et Air China ont signé lundi un protocole d'accord en vue de la formation d'une coentreprise.
Partenaires au sein de Star Alliance, les deux compagnies souhaitent améliorer leurs offres entre la Chine et l'Europe et renforcer leur collaboration, notamment dans les domaines de la maintenance et des réparations.
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