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Les Kurdes avancent vers Mossoul avec l'appui de frappes US
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Les Kurdes avancent vers Mossoul avec l'appui de frappes US
Les peshmerga kurdes, mis en déroute par les combattants de l'Etat islamique le mois dernier, progressaient dimanche en direction de Mossoul, la principale ville aux mains des djihadistes sunnites dans le nord de l'Irak, rapportent des témoins et un commandant kurde.
Les Kurdes essaient en particulier de reprendre le contrôle du barrage de Mossoul, un ouvrage qui alimente en électricité et en eau toute la région, où l'armée américaine a mené plusieurs raids aériens.
Le Commandement central de l'armée américaine a précisé dans un communiqué diffusé dans la nuit de samedi à dimanche que neuf frappes de chasseurs et de drones avaient "détruit ou endommagé" un certain nombre de véhicules blindés.
Le porte-parole des peshmerga, Halgurd Hikmat, a déclaré que des avions américains avaient bombardé à plusieurs reprises des positions djihadistes au cours des 24 dernières heures.
"Avec l'aide de Dieu, nous allons reprendre le contrôle du barrage aujourd'hui", a-t-il affirmé.
Selon un ingénieur travaillant au barrage, les combattants de l'Etat islamique (EI) ont demandé aux civils vivant aux abords du barrage de partir et ont commencé à miner les routes menant à l'édifice.
Les Kurdes ont repris les villes majoritairement chrétiennes de Batmaiya et Telaskaf, à une trentaine de kilomètres de Mossoul, ont rapporté des témoins. Les peshmerga ne s'étaient pas approchés aussi près de Mossoul depuis qu'elle est tombée entre les mains de l'EI en juin.
Les djihadistes ont renforcé les contrôles routiers aux entrées de la grande ville du nord de l'Irak, ont rapporté des habitants.
Dans un premier temps submergés par la supériorité militaire de l'EI, qui s'est emparé des armes lourdes abandonnées par l'armée irakienne lors de sa déroute en juin, les Kurdes ont depuis reçu le soutien des Etats-Unis et de plusieurs pays de l'Union européenne, dont la France, qui ont commencé à leur livrer des armes ou se sont engagés à le faire.
Ce soutien risque cependant d'encourager les ambitions indépendantistes des Kurdes, que le nouveau Premier ministre irakien, le chiite Haïdar al Abadi, va devoir s'employer à contenir.
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